L’épopée de Gilgamesh
Contribution La Griffe Lorraine
Rubrique Ad Hoc
Recommandation de lecture ▲▲▲▲▲
Intérêt de lecture ▲▲▲▲▲
Facilité de lecture ▲▲▲▲▲
Rapport avec le rite ▲▲
Gilgamesh et Endiku étaient-ils Francs-maçons ? A n’en pas douter !
Ce récit est l’une des plus vieilles œuvres littéraires de l’humanité, bien avant l’Iliade et le Mahâbhârata.
Les premières tablettes d’argile, vers 2300 avant notre ère en Mésopotamie (l’Irak actuel) nous relataient les exploits d’un héroïque personnage de légende et de son ami Enkidu.
Vers l’an – 1000, ce récit fût repris et étoffé par un homme lettré et réputé, Sinleqe’Unnenni et qui composa un long poème d’environ trois mille vers dont deux mille sont parvenus jusqu’à nous, par onze tablettes d’argile retrouvées à Ninive en Assyrie. Des auteurs successifs au fil des siècles ont écrit ce texte largement diffusé dans l’antiquité.
Mi-humain mi- divin, aux proportions d’un géant, roi d’Uruk, Gilgamesh était un souverain critiqué car, doté d’une vitalité et d’une virilité exceptionnelles, il exerçait un droit de cuissage dans tout son royaume, surtout sur les jeunes mariées avant leur mari... Ce qui évidemment suscitait des mécontentements contre lui, Il fallait donc le calmer, canaliser son énergie. Enkidu le défia en duel, le vainquit, partit affronter différentes épreuves avec lui et, les épreuves surmontées, il s’assagit et la quiétude revint à Uruk.
Soumis à ses passions (les femmes) Gilgamesh était dans les ténèbres et se comportait en mauvais compagnon. Aidé et protégé par Enkidu et par les dieux, vinrent exploits, épreuves, songes, amitié, solidarité, soutien mutuel, dépassement de tous les obstacles et de soi. La symbolique du nombre 7 est souvent invoquée (les 7 vases rituels).
Mais le dieu Enhil décida de la mort d’Enkidu. Gilgamesh ayant peur de la mort la refuse et recherche l’immortalité. Alors il voyage pour fuir la mort. Mais il découvre que la mort est pour l’humain et l’immortalité pour le divin. Le déluge nous est relaté et avec le déluge, la malédiction passe sur les hommes. Mais s’il trouve la plante spéciale, il aura la vie éternelle. Mais le serpent mangea la plante et il dû renoncer à sa quête d’immortalité.
Texte magnifique, merveilleuse histoire, très spirituelle. J’apprécie particulièrement la version de Bottero, qui est d’autant plus intéressante qu’elle nous fournit de très nombreuses et riches informations sur le héros, sa légende, les différentes versions de cette œuvre et bien sûr l’intégralité des onze tablettes plus la douzième.
Texte incontournable pour un Maçon !