QUE LA BEAUTE L’ORNE.
Contribution La Griffe Lorraine
Rubrique AdHoc
Un ouvrage maçonnique qui aurait mérité une écriture moins érudite !
Recommandationde lecture: ▲▲▲
Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲
Facilité de lecture ▲
Rapport avec le rite ▲▲▲▲
L’auteur est une franc-maçonne confirmée de la Grande Loge Féminine de France, elle en dirige la Loge de recherche. Sa connaissance du surréalisme est reconnue. Cet ouvrage aborde de nombreux aspects en rapport avec la beauté. Il aborde la laideur, l’évolution de la notion de beauté au fil des siècles, les moyens d’accès aux messages diffusés par la beauté, que cela soit la contemplation, soit l’acte de création lui-même, la pratique des arts. Les passages concernant les liens entre beauté et harmonie, beauté et vérité, entre le beau et le bien sont très intéressants. Certains passages du livre témoignent d’une spiritualité affirmée mais le grand défaut de cet ouvrage réside dans sa difficulté de lecture. En effet, l’ouvrage est très intellectuel, il est truffé de références cinématographiques, poétiques, lyriques et chorégraphiques qui complexifient et alourdissent le propos. Juste un regret, le beau se trouve aussi dans les actes de la vie quotidienne, mais il n’en est pas question dans ce livre, ni du pardon, du don, qui sont souvent la meilleure expression du beau.