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Contribution La Griffe Touraine

Rubrique AdHoc

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲▲

Facilité de lecture ▲▲▲▲△

Rapport avec le rite ▲▲△△△

Bien caché, enfoui au centre de notre formidable cortex, quelques centimètres cube de neurones régissent nos comportements : le striatum. Ce dispositif, que nous appelons parfois cerveau primitif ou reptilien, a, depuis des millions d’années, permis aux espèces vertébrées, de vivre, de se développer, de se perfectionner. Sans lui nous ne serions pas là. A coups de dopamine du plaisir, c’est le striatum qui gère les fonctions vitales pour toutes les espèces : vivre (manger), se reproduire (le sexe), dominer (pour avoir le plus de chance de propager nos gènes), économiser les efforts (pour dépenser le moins d’énergie) et développer la curiosité (pour découvrir les environnements les plus propices). Quelle petite merveille !

Sauf que pour l’homme qui a développé un cortex imposant, ce merveilleux petit processeur a fini par se retourner contre lui. Son développement nous a permis de survivre et dominer le monde (sic), mais il reste programmé pour ne pas résister aux plaisirs des fonctions vitales, nous ne pouvons résister au toujours plus, au tout et tout de suite, même si l’on connait les inconvénients à terme, pour nous-mêmes et les générations futures.

Sommes-nous condamnés à cette fuite en avant décuplée par la technologie ? Gavant notre striatum de ce qu’il a toujours cherché : plus de nourriture, plus de sexe et de domination (même virtuels), du moindre effort ? Face à cette boulimie il y a heureusement dans notre cerveau un endroit où l’on veut. Dans notre cortex préfrontal, le siège de la volonté permet de domestiquer nos instincts primaires, à condition de donner plus de dimension à notre conscience, seul espoir pour le futur.

L’auteur, docteur en neuroscience, se basant sur le fonctionnement du striatum et ses conséquences (écologiques en particulier) propose une solution : l’élévation de la conscience. Nos rituels nous y conduisent.

Ce livre identifie notre ennemi. Ce cerveau reptilien, avec son mode opératoire binaire, est le serpent que nous devons maîtriser et contraindre.

Car la bonne nouvelle est que nous pouvons avoir aussi notre dose de dopamine en faisant le bien, le juste, le beau et en élevant nos connaissances.

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