ISFET ET MAÂT

Contribution La Griffe Parisienne

Rubrique Bd / Polars

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲△

Facilité de lecture ▲▲▲▲△

Rapport avec le rite ▲▲▲▲△

C’est Dan Brown qui débarque dans la légende d’Hiram. Mi enquête policière mi rechercher ésotérique, le héros du livre Abif (toute ressemblance avec un personnage connu serait purement fortuite) cherche un code perdu pour retrouver l’assassin d’Ahmir, le grand prêtre dont la disparition brise le triangle harmonieux qui dirige l’Égypte à une période plus connue de son histoire : la saïte.
En Égypte tout est symbole, son art scriptural est sans aucun doute le plus beau, le plus abouti où l’idée est derrière chaque symbole. Les rituels y sont inscrits dans la pierre et le travail de recherche de l‘auteur est remarquable. Ajoutons que l’enquête se déroule dans le décor grandiose du temple de Karnak.

Au cours de sa recherche exotérique, Abif découvre l’évolution ésotérique d’Ahmir qui rejaillira sur lui et aura pour effet de l’amener à sa spiritualisation personnelle croissante
Au travers des personnages, dont quatre sont particulièrement mis en relief, nous assistons à une transformation de ces derniers, leur évolution spirituelle. On ressent la quête intérieure qui amène tout homme de bonnes mœurs et ayant la volonté de se transcender à s’élever mais sans jamais humilier l’autre. L’idée d’équilibre est toujours très présente, la règle de Maât doit être dans le cœur de tous.

Roman à clé d’ivoire ? où celui qui cherche se trouve et que l’on peut aborder selon les quatre clés de lecture : Peshat, Remez, Drash et Sod.

Comme souvent lors d’un premier livre, l’histoire prend le pas sur les personnages qui perdent en densité tant l’auteur est impliqué dans son récit. Gageons que le prochain roman où peut-être, l’inspecteur Guy Lubum qui mènera l’enquête sera encore meilleur