Quantix  Laurent Schafer COUV.jpg

Contribution La Griffe Parisienne

Rubrique Bd / Polars

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲△

Facilité de lecture ▲▲▲▲▲

Rapport avec le rite ▲▲▲△△

Cet ouvrage n’est ni un opus scientifique, ni une bande dessinée répondant aux classiques du genre. Le dessin n’est qu’un support, la physique un alibi. Avec cette bande dessinée, la physique relativiste (réduite ou générale) de l’infiniment grand (Albert Einstein) et la physique quantique de l’infiniment petit (Niels Bohr, Stephan Hawking, Werner Heisenberg…) percutent et pénètrent le champ de la Franc Maçonnerie Ecossaise. De fait, il ressort un intérêt commun pour la relativité du temps et de l’espace, et les questions ésotériques sur la perception du réel et l’idée que nous nous en faisons.

Le visible et l’invisible jalonnent notre parcours. Nos symboles aident à rendre visible l’invisible… Les physiciens de l’infiniment petit, eux, ont des appareils de mesures pour observer les multiples états quantiques de la matière. Ils se sont rendus compte assez vite qu’un seul état est visible : celui dans lequel se fige une particule, un photon ou autre lorsqu’il est observé, transformant une multitude de possibilités en une seule, une Unité.. Ainsi l’ordre naît dans le chaos, dans l’univers comme dans les Ateliers Ecossais. Le temps et l’espace s’évanouissent, se confondent dans un espace-temps sacré en Maçonnerie, scientifique pour les deux champs de la physique évoqués plus haut.

L’auteur permet au lecteur Initié Ecossais de plonger dans l’univers de la physique relativiste et/ou quantique, et de s’y déplacer aisément en retrouvant bien des questions de nos rituels sur l’esprit et la connaissance. Il y est question de macrocosme, de microcosme, d’analogie entre les deux, de ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, d’atomes qui traversent des milliards d’années pour participer à la constitution de ce qui est aujourd’hui. Qu’y avait-il avant le début de l’expansion de l’univers, le néant, la rétractation, le repli pour permettre la création, ce que la Kabbale nomme Ein-Sof ?

Ce que nous pressentons intuitivement dans nos rituels est ainsi passé au tamis de la rigueur scientifique et en sort renforcé. Ce livre donne de la sorte un accès assez facile à l’apport de la science à notre démarche et complète heureusement la philosophie plus classique.

Si, de plus, vous vous plongez dans « Salix » n° 48, pages 41-49, lisez l’article sur la physique quantique et la maçonnerie Ecossaise de Claude S.. La complémentarité des deux ouvrages ouvre un horizon infini de connaissance et un raffermissement de notre engagement.

Précédent
Précédent

ULYSSE - LES CHANTS DU RETOUR

Suivant
Suivant

ISFET ET MAÂT