Contribution La Griffe Les Savoie

Rubrique BD.

Une œuvre d’alchimie moderne.

Recommandation de lecture :   ▲▲▲▲▲          

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲▲   

Facilité de lecture ▲▲▲▲▲  

Rapport avec le rite ▲▲▲     

L’Incal est le chef d’œuvre de Moebius et d’Alejandro Jodorowsky qui utilisent le Tarot de Marseille, l’alchimie, le symbolisme et le bouddhisme/New age pour construire un récit de science-fiction (donc, nécessairement, critique de son époque) au cours duquel un paumé va visiter l’intérieur de la terre, trouver la pierre cachée et la rectifier. Les titres des 6 tomes originels montrent l’importance de l’alchimie dans le déroulé de la narration (l’Incal noir, l’Incal lumière - pour l’œuvre au noir, l’œuvre au blanc, ce qui est en bas, ce qui est en haut et Quintescence tome 1 & 2), tout comme le nom de certains personnages (John Difool– le fol, le Pape, la Papesse, l’Empereur…) ou les noms de lieux qui rappellent les lames du tarot.

Si le livre est agréable pour un profane, il l’est encore plus pour un sachant ou un initié : chaque épisode est en lien avec la démarche symbolique, avec la recherche de soi, de sa propre perfection et rappelle que ce travail n’est jamais terminé.

Ce cycle, initialement paru dans le magazine de BD de l’éditeur a la réputation d’avoir été écrit au fur et à mesure, Jodorowsky improvisant le scénario au fur et à mesure que les planches étaient dessinées.

C’est ainsi qu’une des œuvres phare de mon adolescence est devenue une œuvre phare de ma démarche maçonnique : elle m’a permis d’explorer certaines notions mais aussi d’avoir un outil facile d’accès pour expliquer certains concepts à des FF intimidés par des domaines effrayants.

 

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