LA NUIT DU SERAIL
Contribution La Griffe Lorraine
Rubrique Coups de coeur.
Quand la légende l’emporte sur l’histoire…
Intérêt général de l’ouvrage: ▲▲▲
Recommandation de lecture: ▲▲▲
Facilité de lecture: ▲▲▲▲▲
Rapport avec le rite: 0
Cherchant à lire un récit ou roman historique, je me suis laissé aller à lire ce livre l’été dernier. Le sérail étant le nom du harem au palais Topkapi à Istamboul. Mais voilà, pas de preuves historiques, pas de notes, bibliographie ou sources documentaires, rien seulement un lexique. Ce récit ne résiste pas à l’analyse historique. Joséphine de Beauharnais n’était pas la cousine d’Aimée du Buc de Rivery entre-autres.
Tout repose sur la prédiction d’une femme esclave, prédisant l’avenir et l’imagination de l’auteur. Le récit nous est présenté sous la forme des mémoires écrites par une femme, alors qu’il s’agit d’un récit construit par l’auteur et d’un parallèle entre la destinée de deux femmes.
Néanmoins, il en ressort deux points : D’une part, une histoire d’amour genre histoire à l’eau de rose, plate, sans relief, peu crédible entre une adolescente et un vieux Sultan, puis avec son fils et enfin avec son petit-fils. D’autre part, nous entrons dans ce palais Topkapi et son harem par de nombreuses précisions sur ce qui se passait à l’intérieur du palais (partie intéressante du livre) fonctionnement du harem, jalousies, rivalités, intrigues, meurtres, luttes pour le pouvoir, où l’amour a peu de place, mais aussi par de nombreux évènements politiques intérieurs et extérieurs avec des personnages et des évènements eux bien réels, (l’auteur aristocrate de haut rang étant très bien documenté dans ce domaine).
Qu’une esclave chrétienne devienne la reine mère (un enfant qui n’était pas le sien) de l’empire Ottoman (musulman) oui bien sûr ! Mais tout de même, en l’absence de sources bibliographiques et historiques, j’ai le droit d’en douter !
Ce livre est une fable ! et non un récit vraiment historique.