L’ÂME DE LA VIE
Contribution La Griffe Languedoc Roussillon
Rubrique Coups de coeur
Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲▲
Facilité de lecture ▲▲▲△△
Rapport avec le rite ▲▲▲▲▲
« L’âme de la vie de Hayyim de Volozhyn s’inscrira probablement comme un moment important de la révélation à l’Occident moderne d’un fond inconnu de la spiritualité juive. Il représentait un événement digne d’intérêt pour la symbiose judéo-islamo-chrétienne en Europe et dans le bassin méditerranéen au lendemain de l’Holocauste, où Auschwitz brouilla pour la conscience monothéiste occidentale les chemins antiques et de naguère qui le reliait à l’Absolu » (E. Levinas).
Selon une anthropologie définie, l’homme est perçu ici comme un microcosme en interaction entre les mondes d’en haut et d’en bas, les degrés de l’âme et les formes d’expression. De cette incaténation des mondes, ressort une cosmologie où l’être humain est l’âme du monde … c’est l’être humain qui donne sa puissance à Dieu. L’Idée centrale est que la loi de l’homme est d’augmenter la puissance divine, c’est là, sa responsabilité.
Nous sommes liés à nos racines et toutes les actions humaines exercent une influence sur les hauteurs … elles ne se limitent pas aux conséquences tangibles. Cette pensée représente une mutation au XIXème siècle, qui reconsidère le statut de l’homme par rapport à sa possibilité d’action. Un des points centraux du livre consiste à ramener les ultimes intentions de la vie spirituelle la plus haute, à l’éthique. À l’éthique plus ancienne que le monde et que l’être des êtres.