LA LÉGENDE MAUDITE DU VINGTIÈME SIÈCLE

Contribution La Griffe Lorraine

Rubrique Hors-Normes

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲△

Facilité de lecture ▲△△△△

Rapport avec le rite ▲▲▲▲△

Anne DAMBRICOURT-MALASSÉ est une paléoanthropologue française, brillante, qui s’est fait connaître par ses recherches et des apparitions médiatiques. Elle fut secrétaire générale de la Fondation Teilhard de Chardin de 1990 à 2006. Elle collabore et travaille avec Edgar Morin, Yves Coppens, Jean-Pierre Luminet, etc.

Ses principales recherches expliquent et prouvent que le redressement de l’homme n’est pas dû au hasard de l’évolution. Ce n’est pas la bipédie qui a provoqué les modifications squelettique et morphologique chez l’être humain comme l’affirment les néo-darwinistes, mais « Ce sont des contraintes propres aux logiques internes d'auto-organisation de l'embryogenèse conservées et transmises par les cellules de la reproduction depuis les premiers unicellulaires. » En d’autres termes, nous sommes « un processus en cours », l’intentionnalité fait la loi de notre transformation, pas le hasard.

Cela a valu à cette pauvre Anne d’être salie par des scientifiques, des journalistes, des philosophes, qui ont été de véritables salauds en niant même ses certifications scientifiques, en remettant en question ses compétences, tout simplement parce qu’ils considèrent que c’est un point de vue religieux et créationniste. L’idéologie et la bien-pensance, font alors une guerre sans merci à une scientifique.

C’est une découverte fondamentale pour la science, mais les tenanciers germanopratins n’entendent pas se laisser déposséder ainsi de leurs pensées médiocres, si bien qu’elle a été obligée d’écrire ce livre pour expliquer le lot extraordinaire de menaces, de mensonges, de représailles dont elle a été victime.

Comment est-possible au pays des libertés et des droits de l’Homme ? Eh bien il suffit simplement que l’intelligence et la science s’effacent non pas devant le Clergé, mais devant les matérialistes et les scientistes, tous aussi dogmatiques que l’Inquisition.

Si la découverte d’Anne Dambricourt est exacte, et aucune étude n’a pu remettre en cause les preuves scientifiques, uniquement l’interprétation, les chiffres sont têtus, cela remet en cause un pan très opaque de la théorie de l’évolution. C’est extraordinaire que les progressistes de tous bords ne s’en réjouissent pas, toute avancée dans la connaissance scientifique étant une lumière supplémentaire pour l’humanité.

Mais l’idéologie creuse encore une fois le tombeau de l’intelligence au pays des « Lumières ».

Le livre se termine sur une impression mitigée, Anne d’Ambricourt, athée au moment de sa découverte, nous livre ici une prose mystico-poétique, à la limite du delirium tremens, ce qui relativise les réactions décrites ci-dessus sur sa découverte.