LONDRES
Contribution La Griffe Lorraine
Rubrique Hors-Normes
Le récit pèse : une pseudo autobiographie qui ne mène nulle part.
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Facilité de lecture:▲ ▲▲▲
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Bon, j’en suis à la page 264 et lance un appel au courageux qui a lu de la page 265 à 558…Pour qu’il me dise si c’est du même tonneau… Charbonner la machine et continuer le zinzin… Dérouler sans fin les mêmes ressassements, à savoir, dans le Londres de 1915, décrire et partager le monde interlope du Milieu, en particulier celui des souteneurs et de leurs travailleuses.
Beignes et partouzes, macs dominants et exploitation sans pitié, fausse nouba… Page après page, sans que cela ne vienne soutenir ( !) un quelconque propos ou trame , c’est longuet. On s’épuise…
Bref, le récit pèse, répétitif d’une pseudo autobiographie qui ne mène nulle part, à mon sens. Pourtant le récit exhumé précédant (« Guerre ») était intéressant par sa méchanceté, son cynisme, quelque part sauvé par l’humour, celui qui s’attache à la dérision. Dérision qui, comme chacun le sait, est la qualité première de la guerre. Passons…Mais là, rien de bien « séduisant ». La 4ème de couverture, d’habitude dithyrambique, est ici plutôt timorée. C’est dire ! N’intellectualisons pas sur « la naissance d’un écrivain », « la vocation médicale de Céline » et « le pouvoir de la littérature » (la pauvre). Ici elle ne mène à rien.
« Stop. Arrêtez-vous là », c’est une des seules phrases du bouquin à relever.
Sur la bande annonce du bouquin, bien rouge et bien grasse, on peut lire « Céline inédit ». Oui, il aurait mieux valu qu’il le resta.