Contribution La Griffe Lorraine

Rubrique Hors-Normes

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲△△△

Facilité de lecture ▲▲▲▲△

Rapport avec le rite △△△△△

Ce bouquin est une immense péroraison, une suffisance, un mauvais copinage d’entre-soi : on- se- comprend- bien- sûr- je- vous- en- prie-mais- comment-donc…

Car je cale à la page 500, ne voyant pas où l’auteur veut en finir, à moins qu’il ne veuille la fin du lecteur.

Suis pris et perdu dans l’hallucinante farandole de ces personnages se reproduisant en cascade. L’idée était bonne pourtant : descendre la Seine et se faire coucher dans son lit (ah, ah !) tous les Illustres qui l’ont bordée (re-ah, ah !).

Mangin, par exemple, le général, page 39 et suivantes… Etape Chatillon sur Seine : passionnant mais c’est une exception. Pratiquement tous les autres, si vous n’avez pas une agreg’ d’historico-littérature-potinesque, vous restent inconnus, pire, étrangers. La soupe est alors longue à avaler. Les phrases, interminables comme l’inintérêt, vous refroidissent.

Je suis confus (on peut intervertir les syllabes) car visiblement suis passé à côté. Ça vole trop haut et je manque du souffle de l’empathie pour des inconnus censés être connus de tous.

J’avais pourtant adoré « Je ne pense plus voyager » (consultez La Griffe), un voyage, un vrai, aux côtés de Charles de Foucault de même pour « L’infortune » du même auteur, si fin d’analyse (La Griffe encore).

Il n’y a rien de plus terrible qu’un auteur qui s’écoute écrire et pourtant quel travail de charteux ! Oui, et pourquoi, à mon sens une telle péroraison ?

Lecteur fatigué ou enthousiaste de « L’or du temps », merci de me faire connaitre ton sentiment et permettre à un vieux bigorneau de rejoindre les fonds vaseux de l’inculture et de l’impatience.

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