LE TEST, UNE ENQUÊTE INOUÏE, LA PREUVE DE L’APRÈS VIE
Contribution La Griffe Rhône - Loire
Rubrique Hors-Normes
Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲△△
Facilité de lecture ▲▲△△△
Rapport avec le rite ▲▲△△△
Ce livre débute ainsi : « lorsque mon père est décédé, j’ai placé quatre objets dans son cercueil. Je n’en ai parlé à personne. Puis j’ai interrogé des médiums qui disent communiquer avec les morts, c’est le Test ». Plusieurs questions s’imposent. Peut-on vraiment communiquer avec les morts ? Certaines personnes le prétendent, et en font même profession. L’objectif de ce test est de mettre à l’épreuve six médiums réputés très sérieux. Les médiums vont-ils découvrir quels objets ont été placés dans le cercueil ? En effet, les médiums prétendent que nos défunts sont présents à côté de nous. Cela peut prendre la forme, par exemple, d’un aspect de notre personnalité. Ainsi l’identité continuerait à exister après la mort physique sous une forme capable de communiquer entre autres avec un médium. Les expériences successives de chercheurs tels, Julie Beischel ou Gary Schwartz supposent que, soit les médiums communiquent vraiment avec les défunts, soit il s’agit de télépathie. Alors le médium serait capable de lire dans l’esprit de la personne qui vient le consulter.
Pour Stéphane ALLIX, fondateur de L’INRESS, les six tests avec les médiums se sont avérés positifs. Perdre un proche est un traumatisme, une blessure dont les répercutions se font sentir tout au long de la vie. La croyance en une survie de l’âme peut-elle s’avérer une aide importante lors d’un deuil ? Car si les morts ne sont pas morts, ils ne sont pas présents non plus. Entamer une démarche vers un médium est somme toute une interrogation personnelle, intime. Un médium remplace-t-il le processus de deuil ? Peut-il l’aider ? Ou finalement le compliquer ?
Le Docteur Christophe Fauré, psychiatre spécialisé dans l’accompagnement des personnes en fin de vie, dit, « nous sommes dans une société où l’irrationnel n’a pas bonne presse ». Tous les gens qui cherchent à se rassurer sur leur propre normalité vont s’empresser d’affirmer à quel point ils sont « cartésiens ». Comme si être cartésien était l’alpha et l’oméga de la bonne santé psychique. Faisant de tout ce qui ne peut s’expliquer, un fait étrange, interprétatif, ni fiable, ni sérieux. Intégré dans un contexte médical avec une obligation de soins, encadré par des procédures, la crainte d’être accusé d’absence de professionnalisme, de discréditer la science médicale, peut être un frein déraisonnable au développement à la parapsychologie.