L’ALCHIMIE

Que sais je - Alchimie - COUV.jpg

Contribution La Griffe Parisienne

Rubrique les Incontournables

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲△△

Facilité de lecture ▲▲△△△

Rapport avec le rite ▲▲△△△

L’auteur Serge HUTIN, docteur es-lettres, est auteur, écrivain et conférencier.

Cet opuscule de la collection « Que sais-je » fait un point assez exhaustif sur la problématique de l’Alchimie. Il s’agit d’un travail universitaire donc bien organisé, clair et rationnel.

Alors pourquoi acquérir ce petit livre de 120 pages ?
Pour devenir un parfait petit Alchimiste ? et penser, tous les matins, que l’on va pouvoir transformer un peu de vil métal pour ses besoins du jour ?
Non, bien sûr.
Par contre si l’on a besoin d’un point précis ou sur un sujet précis de l’Alchimie, alors il faut y aller. Ce que je dis n’est d’ailleurs pas très original pour un « Que sais-je » dont c’est le concept.
Pour ma part je n’ai pas parcouru les 14 chapitres dans l’ordre proposé par l’auteur.
J’ai pris connaissance de la table des matières, ce qui est un réflexe habituel devant un ouvrage universitaire, et je suis allé d’abord dans les chapitres en suivant les inclinaisons de mon cœur et de mon esprit.

Pour un Franc-Maçon pratiquant le Rite Écossais Ancien et Accepté, les chapitres consacrés à l’Alchimie mystique, la philosophie et la cosmologie hermétiques sont au cœur de nos préoccupations : le sens caché, l’ascèse ... tout ce qui concourt à notre éveil spirituel.
Il est alors facile d’appréhender comment, dans une démarche analogique avec l’Alchimie, nous poursuivons un chemin initiatique qui est très précisément de chercher à rendre concret ce qui va du Profane vers le Sacré, ce qui va du Corps à l'Esprit.
Puis je me suis attardé sur l’Alchimie pratique car j’y voyais l’image du Cabinet de réflexion : l’unité de la matière, les 3 principes, la division tripartite, les 4 éléments ... Tout ce qui est écrit sur « Le grand Œuvre » est me semble-t-il pertinent et la bibliographie en fin de chapitre est intéressante.

Une grosse réserve cependant sur le paragraphe « L’homunculus » ou la création artificielle d’un être humain ! Je dois aussi dire que dans le chapitre intitulé « Ars magna », la dérive Alchimique de l’adepte avec la recherche de la transmutation de l’Alchimiste lui-même en un surhomme au pouvoir quasiment illimité m’a plus fait penser à CAGLIOSTRO qu’à BASILE VALENTIN ou NICOLAS FLAMEL ou à PHILALETHE !

Enfin dernier commentaire : les 4 premiers chapitres doivent être considérés comme « culture générale ». Ils traitent de définitions, de symboles, d’origines et de l’histoire de l’Alchimie.

Au global, je recommanderai ce petit opuscule dans lequel on trouve, sur un ton assez académique, tout ce que l’on peut vouloir savoir basiquement sur l’Alchimie.

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