Contribution La Griffe Rhône Loire

Rubrique Incontournables

Recommandation de lecture : ▲▲▲▲

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲▲

Facilité de lecture ▲▲▲▲

Rapport avec le rite ▲▲▲▲

Proposer à « la griffe » un ouvrage concernant le thème kabbaliste relève du défi, tant ce sujet apparaît rébarbatif au premier abord. Mais comme le titre l’indique, Daniel Béresniak propose un aspect vivant et abordable de la pensée kabbalistique. Avec son sens pédagogique habituel l’auteur permet à tout un chacun, qui met un petit peu de persévérance afin de dépasser les premiers écueils des premières pages, de pénétrer les mystères de la Kabbale, et surtout de commencer à s’y intéresser. Abordable et pourtant extrêmement complet cet ouvrage va au-delà de ce qu’il est classique d’appréhender dans le domaine de la Kabbale. Bien sûr l’arbre de vie, ein sof, les séphiroth, sont explorés. Mais il est aussi question des quatre mondes de la Kabbale, un de plus qu’à l’habitude. Les mondes de l’émanation, de la création, de la formation et enfin de l’action. Ces quatre mondes pouvant s’apparenter aux quatre ateliers successifs des trente premiers degrés de la maçonnerie Ecossaise (Symbolique, Perfection, Chapitre, Aréopage). Daniel Béresniak nous explique que pour le Kabbaliste tous les textes ont un sens caché. Ainsi la Bible qui apparaît pour le commun des mortels un texte racontant une histoire, est pour le Kabbaliste un texte qui cache un sens qu’il faut chercher. Cette recherche est difficile. Mais nos rituels ne sont-ils pas des textes racontant une histoire, cachant un sens qu’il faut chercher. Travailler sur la Kabbale peut aider l’Initié dans cette recherche. Le Kabbaliste utilise la valeur numéraire attribuée à chaque lettre de l’alphabet hébreu, décortique les mots et trouve leur sens caché. Par exemple « Bereschit » est traduit à première vue par « commencement » (Prologue de Jean), la recherche du sens aboutit à « développer » le mot en quatre : « maison », « position », « feu », « créa (sépara) ». On apprend également que l’alphabet sacré a des correspondances avec les hiéroglyphes, et l’on aborde l’ennéade sans trembler. Dans un chapitre on comprend que pour créer, engendrer, la division est nécessaire, UN se divise en deux, ce qui explique les différents opposés qui jalonnent le parcours Maçonnique (le bien et le mal, le vice et la vertu, etc…).

 

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