Sophia et l’Âme du Monde
Contribution La Griffe Languedoc Roussillon
Rubrique Incontournables
Comment « Sophia », la Sagesse peut apparaître comme médiatrice entre une théologie négative apophatique et une théologie affirmative.
Recommandation de lecture : ▲▲▲▲▲
Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲▲
Facilité de lecture ▲▲▲
Rapport avec le rite ▲▲▲
Et parce que l’Hermétisme est une manière de penser et de sentir qui a ouvert la voie à un courant traditionnel, ses conceptions fondamentales sur l’Homme et la Nature ont suivi une inspiration qui est demeurée constante au cours des siècles et qui a influencé aussi bien l’Occident que le monde arabe. Aussi, pour les « cahiers » qui constituent les ouvrages de cette collection, l’appel a été fait dans ce même esprit à la fois d’ouverture et de convergence, à des auteurs de toutes les disciplines du Savoir, philosophes, mathématiciens, religieux, scientifiques, « non pas pour les opposer, mais pour mieux saisir le sujet traité, dans sa spécificité, sa cohérence interne en délaissant tout dogmatisme et en refusant de s’enfermer dans quelque système que ce soit » Et cet ouvrage répond à tous ces critères. Il n’est pas possible de le résumer sans dénaturer les différentes approches proposées, mais dire le titre de quelques-uns des cahiers qui le composent peut suffire à en monter l’intérêt et l’importance : « Sagesse et Révélation » traité par Armand ABECASSIS, « De l’âme cosmique à l’âme transfigurée » par Christian JAMBERT, « De la Shekina à l’Eglise » par Geneviève CHAVARY, « La Sagesse de Dieu » par Serge BOULGAKOV, « Platon et l’Âme du Monde » par Jean BRUN. Ce ne sont là que quelques-unes des approches du sujet qui revient à reconnaître que l’Univers est vivant. L’Univers Spirituel noue ainsi avec le monde matériel un lien unifiant le Cosmos. Sophia, la Sagesse divine établit aussi un lien personnel entre le Créateur et ses Créatures. « La Sophia », la Sagesse va apparaître alors comme médiatrice entre une théologie négative apophatique et une théologie affirmative.
D’ailleurs, dans les Textes sacrés elle parle d’elle-même : « Le Seigneur m’a enfantée prémices de Son activité, prélude à Ses Œuvres anciennes. J’ai été sacrée dès les premiers temps de la Terre, quand les abîmes n’étaient pas. Moi j’étais là quand il grava un cercle face à l’abîme… ».
Tout l’ouvrage est empreint d’une grande spiritualité qui invite à la réflexion et à la méditation et cela ne laissera pas le lecteur indifférent.