PIERRE THEILHARD DE CHARDIN - JE M'EXPLIQUE
Contribution La Griffe Parisienne
Rubrique Méthaphysique
Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲▲
Facilité de lecture ▲▲▲▲△
Rapport avec le rite ▲▲▲△△
Il faut reconnaître que c’est un livre habile.
Quand on n’a guère le temps de lire l’intégralité de l’œuvre de Pierre Teilhard de Chardin pour trouver une formulation à un travail intérieur ou une perspective sur l’évolution du monde, on peut consulter telle ou telle page de ce livre !
Jean-Pierre Demoulin décline une à une chaque grande notion célèbre du prêtre et sans aucun commentaire, tire des extraits précis et clairs des ouvrages de Teilhard. Chaque extrait renvoie de suite au livre concerné pour approfondissement.
De prime abord, quel plaisir de ne pas voir Teilhard barbouillé et doublé par des ajouts de considérations conceptuelles qui ne réjouissent que celui qui les écrit pour la satisfaction de son ego.
Ensuite quel enthousiasme ne nait-il pas en moi quand un mot difficile très « teilhardien » devient tellement simple qu’il en imprègne la signification du quotidien de mes jours !
Juste une petite transposition à effectuer ? Et j’y reconnais le travail initiatique :
- il a cherché l’Idée derrière le symbole et nous la propose avec ses mots.
- comme géologue et paléontologue parcourant le monde, il a cherché dans la pierre la preuve d’une cosmogénèse, donc de la compréhension du chemin entre le pavé mosaïque et la voute étoilée.
- pour lui, la matière appelée qu’elle est à s’unir à l’Esprit, n’est pas le mal face à un « bien » toujours plus loin. Tout le long des extraits, on sent qu’il répond à la question du Sens, du pourquoi, de l’Un et du multiple convergeant.
- « Le Devoir n’est autre chose à son origine que le reflet de l’univers dans l’atome » écrit-il. J’ai lu dans cette petite phrase de Teilhard une réponse quasi hermétique au Devoir du 4ème degré car « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » dans le rapport univers-atome. Le Devoir ? Je suis redevable de la Lumière que j’ai gratuitement reçue en mon centre, dans mes atomes, au 1er degré.
Si l’Église l’a réduit au silence, c’est qu’il devait dire des choses bien intéressantes... et remettre en cause plein de culpabilités commodes à l’époque...