LA VOCATION SPIRITUELLE DE L’HOMME

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Contribution La Griffe Languedoc-Roussillon

Rubrique Méthaphysique

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲△

Facilité de lecture ▲▲▲▲▲

Rapport avec le rite ▲▲▲▲△

Que les choses soient claires, « La vocation spirituelle de l’homme » n’est pas l’ouvrage majeur de Michel FROMAGET. Toutefois, en seulement quelques pages, il nous permet de découvrir sa pensée autour de l’homme tridimensionnel, c’est-à-dire l’homme « réalisé », l’homme « achevé » et n’est-ce pas précisément le sens de notre quête ?

Si le Corps est composé d’organes et qu’il exerce différentes fonctions, l’Âme relève davantage de différentes instances psychiques (ça, moi, soi, surmoi, inconscient, etc…) et se définit par ses différentes facultés : cognitives, affectives, instinctives, etc. Le Corps et l’Âme sont donc intimement liés entre eux au point qu’un Corps sans Âme et vice-versa n’est donc pas concevable… L’Âme reste, toutefois, le lieu de notre intériorité, de notre moi, de notre personne, le lieu de notre conscience et de notre liberté. L’Âme dispose de la liberté de n’accorder de valeur et de sens véritables qu’à ce qui lui vient du Corps. Si l’Âme, compromise au Corps, peut assoir la matière sur l’Esprit, à l’inverse, l’Âme tournée vers l’Esprit peut contribuer à spiritualiser le monde et faire descendre le « Ciel sur la Terre ».

Convenons que cette conception de l’Homme, purement anthropologique, offre bien peu d’intérêt… elle qualifie l’Homme de la « première naissance », c'est-à-dire celui issu du corps de la mère… et resté, depuis, en l’état… c'est-à-dire un Homme inachevé, non accompli, non réalisé … et surtout dont la dimension spirituelle est restée virtuelle. En quoi, alors, pouvons-nous nous distinguer de cette conception ?

Tout simplement parce que nous avons vécu l’initiation, c'est-à-dire une deuxième naissance, une métamorphose, une métanoïa qui a cicatrisé notre Corps et notre Âme, nous ouvrant, dès lors, à ce que déclare le V.M. au moment de la fermeture des travaux au 1er Degré « le vaste champ de l’activité spirituelle » et ceci « bien au-dessus des soucis de la vie matérielle ». Alors si vous êtes conquis par cet auteur, précipitez-vous dans la lecture de « La drachme perdue », son meilleur ouvrage à mes yeux.

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