L’ART DE LA JOIE

Contribution La Griffe Lorraine

Rubrique Métaphysique

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲△△

Facilité de lecture ▲△△△△

Rapport avec le rite ▲▲▲△△

L’art de la joie, le rapport au bonheur, la recherche de la sagesse, le chemin, la voie, la réflexion, la remise en question, le sacré, le rire, le silence, la contemplation, l’humour … Voilà une liste de thèmes qui ne peuvent que séduire un franc-maçon.

C’est l’ensemble de cette thématique qui m’attira sur cet ouvrage dont quelques citations participaient à d’autres livres, j’avais pris note, heureux de ma trouvaille.

La lecture fut moins joyeuse que prévue, je ne suis pas agrégé de philosophie, j’ai une faculté d’absorption de mots dans une phrase qui correspond à la moyenne. Là, je fus clairement dépassé par de très nombreuses références, citations, des phrases longues, longues, longues… aux tournures ardues et garnies d’un vocabulaire d’expert qui induisent un savoir universitaire qui ne peut s’adresser qu’à ses pairs.

En conclusion, il est impossible pour un lecteur standard de se nourrir, un lecteur plus averti, plus érudit, pourra produire une fiche digeste et un avis éclairé sur le contenu de cet ouvrage riche, où l’on perçoit une véritable pensée, une structure profonde et pertinente, ce n’est pas un texte creux, mais trop lointain, trop complexe pour le commun des mortels.

« Heureux les pauvres en esprit » qui ne se tortureront pas à la lecture érudite, triste et grisâtre d’un ouvrage qui paradoxalement disserte de la joie. C’est très subjectif bien sûr, mais je reste persuadé que le bonheur, l’humour ou la Joie n’empêchent en rien le sérieux, le subtil, la complexité, l’art, la transmission et la spiritualité.

Cette intellectualisation à outrance de la joie parvient à produire l’incroyable exploit de nous chagriner, en bref, c’est un texte consanguin de philosophe universitaire, pour philosophes universitaires et c’est très dommage.