LA TOUTE PUISSANCE EST EN VOUS
Contribution La Griffe Lorraine
Rubrique Métaphysique
Intérêt général de l’ouvrage △△△△△
Facilité de lecture ▲▲▲▲▲
Rapport avec le rite △△△△△
Lorsque je suis tombé sur cette pépite, dans une petite brocante, je me suis dit que j’allais passer un moment formidable. Ce livre va bien au-delà de mes espérances, non seulement tout est absolument ridicule, mais c’est un niveau de stupidité à mon avis rarement atteint dans les livres « dits » de développement personnel.
Jacques et Cornelia Addington, un couple relativement mystérieux, puisque leur biographie tient en cinq lignes, en tout et pour tout sur le web. Monsieur Addington fut soi-disant avocat, Pasteur, ministre, auteur, etc. Lorsque l’on est ministre, il me semble que l’on dispose de quelques traces historiques, éventuellement, lorsqu’on cumule avec un métier d’écrivain, il se peut assez notoirement que l’on dispose d’un compte Wikipédia.
Tout ce livre parle de guérison miraculeuse, ce monsieur est décédé en 1998, impossible de savoir si c’est une mort naturelle, bien évidemment, mais surtout impossible de trouver sa date de naissance… Arrêtons-nous là, pour cette biographie anorexique.
Cet ouvrage de pensées positives, apparemment l’un des premiers du genre, est un modèle de méthode Coué, d’auto suggestions et d’appels au divin, à la force de l’Esprit, au Pouvoir Parfait, etc., avec des majuscules à tout bout de champ pour prouver la transcendance formidable de ces pensées magiques.
Tout le long de cet ouvrage, l’auteur ne peut s’empêcher de prouver son « pouvoir » en donnant une quantité d’exemples (soi-disant vécus) dont le ridicule, l’égocentrisme, le nombrilisme, l’égotisme et la bêtise atteignent des sommets formidables capables de rivaliser avec un certain pseudo-philosophe français à chemise blanche.
Je n’ai pas réussi à terminer ma lecture, j’ai beaucoup ri au début, puis j’ai pensé aux lecteurs qui prenaient cette lecture au sérieux, et cela a assombri mon sourire.
Si le divin est miséricordieux, peut-être lui pardonnera-t-il l’utilisation permanente de « Dieu » à toutes les sauces, si je puis me permettre…