L’ÉSOTÉRISME D’ALBRECHT DÜRER
Contribution La Griffe Lorraine
Rubrique AdHoc
Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲▲
Facilité de lecture ▲▲▲▲▲
Rapport avec le rite ▲▲▲▲△
La Melencolia I, est une gravure sur cuivre d’une dimension de 24,1 sur 19,1 cm, réalisée en 1514, avec un contenu symbolique très important qui fait apparaître un savoir et des connaissances très étendues de la part de l’artiste.
Albrecht Dürer, dessinateur, graveur, peintre, a été avec Léonard de Vinci entre autres, un artiste d’un rayonnement très important dans toute l’Europe, jusqu’au 21° siècle. Sa renommée à ce jour, est toujours intacte et exceptionnelle. Très attiré par le changement, les nouvelles influences et nouveautés, avec une soif d’apprendre, il cherche en permanence à créer. Par ses voyages il fit connaître la Renaissance italienne à l’Europe du nord. En 1492, il assista à la chute de la météorite d’Ensisheim.
Louis Barmont fut le premier à dire que cette météorite est représentée au- dessous de l’arc en ciel dans la Melencolia I, et nous propose dans son bref ouvrage, de décortiquer les symboles contenus dans cette gravure et d’essayer de développer quelques idées que Dürer voulut nous transmettre aux travers de ceux-ci. Une vingtaine d’entre eux nous sont expliqués dans leur contenu symbolique.
Il insiste sur le lévrier qui est le veltro dantesque qui chasse la louve. Elle symbolise un aspect majeur de la puissance luciférienne et satanique.
Le signe dans le titre de l’œuvre entre Melencolia et I, est constitué par deux spirales opposées. Ces deux symboles se référant « à la fin de ce monde » et à son « renouvellement ».
Le symbole du « Lituus » également (insigne de grade et de fonction) interpelle.
Le carré magique et sa signification ésotérique, fin d’un cycle et l’accomplissement total d’un autre cycle.
Et ainsi pour tous les symboles de la gravure qui sont interdépendants.
Dürer nous laisse entrevoir une signification doctrinale secrète à découvrir.
Qui était vraiment Albrecht Dürer ?
La Bauhütte fédérait les loges de tailleurs de pierre du Saint-Empire. Dürer fût probablement l’un de ses membres, et en subit les influences. Il aurait été membre d’une confrérie d’hermétisme chrétien.
Il se présenta d’ailleurs dans son portait avec un rameau à la main, comme un initié.
La « Melencolia I », serait un portait spirituel de l’artiste lui-même.
Cette œuvre a fait l’objet de très nombreux commentaires et études, et le sujet qu’elle représente n’est pas épuisé, compte tenu des interprétations sans fin des uns et des autres.
Je vous recommande ce livre pour aborder l’œuvre exceptionnelle de Durër.