LE LABYRINTHE

Contribution La Griffe Lorraine

Rubrique AdHoc

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲△

Facilité de lecture ▲▲▲△△

Rapport avec le rite ▲▲▲▲▲

Dans cette collection très inégale en qualité, on peut tomber quelquefois sur un vrai travail de qualité. C’est le cas ici.

Marie Hover nous dessine un joli panorama du labyrinthe, dans l’histoire, l’architecture, les religions, les mythologies et parvient à lier tout cela avec une « belle sauce maçonnique ». Sa lecture est quelquefois trop alchimique pour être digeste, mais dès qu’elle revient sur le pèlerin, sur la mort, sur le centre, c’est pertinent.

Les spécialistes pourront toutefois dénoter la focalisation sur un seul type de labyrinthe en occultant les labyrinthes maniéristes à impasse ou bien les labyrinthes hermétiques en réseau, bien plus complexes que le labyrinthe grec qui va du point A au point B, de la périphérie au centre en suivant le fameux fil d’Ariane.

Mais un chemin initiatique est-il si linéaire ? N’y a-t-il pas d’impasse sur le chemin ? N’y a-t-il pas d’apories ?

L’impasse sur cette notion de parcours est décevante, car elle aurait avantageusement remplacé les digressions capilotractées égyptoalchimiques.

Hormis ces remarques subjectives, c’est un ouvrage très bien construit, très bien écrit, dense et pertinent. Un apprenti peut le lire sans problème, un maître très expérimenté aura conscience des voiles habilement disposés par l’auteure dans le texte.