LA JOIE D’ÊTRE AU MONDE
Contribution La Griffe Hauts-de-France
Rubrique AdHoc
Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲△
Facilité de lecture ▲▲▲△△
Rapport avec le rite ▲▲△△△
Ce livre nous donne le chemin d'une vie basée sur la Liberté, l'Égalité, la Fraternité. C'est une œuvre alchimiste avec ses trois phases : le noir, le blanc et le rouge. Ensemble nous pouvons faire avancer le monde dans l'Amour.
À l’heure où l’avenir de l’humanité semble s’assombrir d’un bout à l’autre de la planète, Olivier Bérut, nous ouvre quelques pistes pour ne pas se laisser piéger par le nihilisme, ambiant et destructeur d’espérance.
Cet ouvrage est un « manifeste » divisé en trois parties, s’inspirant de l’alchimie comme métaphore de la transformation de l’homme. Il renoue avec le symbolisme médiéval pour relire notre monde contemporain. Quoi de plus normal, d’ailleurs, pour celui qui aime Marguerite Yourcenar, de lui faire un clin d’œil en citant Zenon, personnage du roman : L’Œuvre au noir ?
Pour étayer sa réflexion, l’auteur s’appuie sur le tableau à deux facettes le Dénombrement de Bethléem de Pieter Breughel l’ancien, qui ponctue les trois chapitres du livre et offre ainsi un appui visuel à cette déambulation philosophique.
Olivier Berut nous propose de ré-enchanter le monde et de le parfaire.
Le chemin commence par un travail sur soi. Il ne faut pas nier la part obscure du monde, mais il ne faut pas, non plus, s’y laisser enfermer. C’est « l’Œuvre au Noir ».
Suit « l’œuvre au blanc », dans la recherche, afin de trouver la Beauté du monde, autant à l’extérieur qu’à l’intérieur de soi. Ce qui permet de renouer ainsi avec l’enthousiasme et la possibilité de se dire que c’est le temps où la spiritualité découverte est le moteur de l’action.
Le livre se termine par « l’œuvre au rouge » qui se révèle lorsque nous avons compris que pour parfaire le monde, il faut oser faire ce que nous pouvons. La mise en action et la réalisation de cette décision, sont cette volonté qui nous conduira à agir humblement, chacun à notre place et à notre niveau, pour faire advenir un monde désirable et qui nous permettra de passer de l’enthousiasme à une joie interne.
La joie est dans la réponse à la question : « Qu’est -ce que je peux faire, moi ? »