LE SERPENT VERT

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Contribution La Griffe Rhône-Loire

Rubrique AdHoc

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲△△

Facilité de lecture ▲▲▲▲△

Rapport avec le rite ▲▲▲△△

Nous connaissons tous peu ou prou Johann Wolfgang von Goethe, poète, romancier, dramaturge et homme d’État allemand. Nous savons tous que Goethe était franc-maçon… mais qui a lu cet étonnant et merveilleux conte ?

L’amour quasi impossible de deux êtres ne peut se réaliser que par la mobilisation de nombreux personnages ; un Passeur, deux Feux Follets, un vieux Sage et son épouse, quatre Rois, un Serin et un Epervier, le décor est en partie planté. Le large Fleuve a deux rives immobiles, l’une appartient au passé, l’autre à l’avenir, l’homme, lui, nage dans les flots tumultueux ; Goethe voit l’espoir dans la construction d’un pont, accomplissement du Grand Œuvre dans le respect des plus anciennes traditions, par le sacrifice du Serpent au bénéfice d’une rénovation générale.

Ce conte symbolique, dit du Serpent Vert, « le Märchen », écrit par Goethe, est une énigme fascinante qui nous incite à chercher en permanence l’idée sous le symbole.

Nous sommes dans la forêt du songe de l’enchantement, forêt pleine de lumière et d’ombre, mais d’une ombre que l’on sent aussi pleine de lumière.

Ce petit ouvrage est composé par moitié du récit du conte lui-même, et par les commentaires d’Oswald Wirth ; celui-ci expose son interprétation avec son talent d’expert du symbolisme.

« Il s’agit bien ici du Verbe, envisagé dans son irradiation vivifiante, autrement dit du Grand Mercure des Sages qui, pénétrant partout, éclaire les intelligences réceptives et stimule toute ardeur généreuse. Cet agent, pourvu qu’aucune autre influence ne s’associe à la sienne, transforme en or spirituel toute pierre, c’est-à-dire toute substance bonne à concourir à la construction humanitaire au sens où l’entendent les Francs-Maçons. Déposez vos métaux, symboles de ce qui pervertit et rend cupide, ils seraient anéantis par la lumière initiatique ; isolez-vous du monde profane et de son influence corruptrice, afin qu’Hiram vous illuminant, le Grand Œuvre s’accomplisse en vous ! ».

 C’est la curiosité qui m’a incité à lire « le Serpent Vert », conte symbolique empli de pistes pour notre imaginaire maçonnique. C’est un petit livre de lecture facile qui sort des sentiers battus, et qui a toute la fraîcheur des récits qui permettent à notre esprit de s’évader.

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