LE TAO DE LA PHYSIQUE

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Contribution La Griffe Touraine

Rubrique AdHoc

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲△

Facilité de lecture ▲▲▲△△

Rapport avec le rite ▲▲△△△

C’est dans cet esprit que je redécouvre le livre de Fritjof Capra ouvert voilà 36 ans et que ma grille herméneutique écossaise me fait appréhender dans l’esprit « du comment associer Tradition et modernité ? » Cette rencontre m’a donné une nouvelle clé de lecture du Monde.  

Dans cet ouvrage Fritjof Capra rapproche aux éléments fondamentaux de la représentation du Monde des mystiques orientaux la conception occidentale de l’Univers émergeant de la physique moderne. Comme le souligne J.Trescases « Toute symbolique doit être confrontée à l’actualité et aux dernières conquêtes de la science afin d’y subir une double épreuve de Vérité ».

On y découvre que le vide est plein de « Ch’i », fondement de l’Univers des philosophies orientales ; que la physique quantique révèle des particules subatomiques apparaissant et disparaissant en quelques milliardièmes de seconde dans l’énergie fluctuante du vide cosmique. Le mystique et le physicien regardent l’interdépendance d’une même réalité. L’expérience en physique serait comparable à l’observation en méditation.                                                                                               

L’auteur met à notre portée l’histoire du macrocosme dans l’unicité de la substance qui le compose (le monisme) que l’on doit à « la loi unique et multiple ». Expliquer la Nature, c’est dévoiler l’Unité.

Fritjof Capra nous rappelle les fondamentaux du Taoïsme où toutes les manifestations du changement dans la Nature obéissent aux relations dynamiques du couple bipolaire opposé yin et yang, unité implicite de toutes les contradictions qui en définitive amènent aux aspects d’une même complémentarité. Considérant avec Niels Bohr l’image de la particule et celle de l’onde comme deux entités d’une même réalité, l’auteur développe des points de convergence entre le Taoïsme et la Structure Quantique.

En élargissant son propos Capra rapproche cette conception du Monde de Lao-Tseu à celle d’Héraclite qui développe l’idée que tous les changements sont cycliques.

A l’instar du blason choisi par Bohr associant le symbole des représentations yin et yang du                     T’ai-Chi et la devise « Contraria sunt complementa » en résonnance avec le « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas », cette approche dévoile un principe cohérent entre la sagesse orientale et la science occidentale pour nous mettre sur la Voie (le Tao) de la connaissance de Soi.

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