ENFIN LE ROYAUME

Contribution La Griffe Lorraine

Rubrique AdHoc

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲▲

Facilité de lecture ▲▲▲▲▲

Rapport avec le rite ▲▲▲▲▲

J’ai découvert François Cheng grâce aux Rencontres Écossaises.

Il ne m’a, depuis, jamais quitté.
Et je me suis posé la question : comment ai-je pu vivre, comment peut-on vivre sans un ou plusieurs livres de François Cheng près, tout près de soi ?
En parcourant son œuvre, on reçoit comme un coup de poing, au plus profond de soi, l’injonction d’Hölderlin : « il faut habiter poétiquement la Terre ».
Plus particulièrement la lecture de « Cinq méditations sur la mort, autrement dit sur la vie », de « Cinq méditations sur la beauté » et « De l’âme », me parait incontournable.
Mais de tous, « Enfin le royaume » est mon ouvrage préféré.
Il est en parfaite résonance avec notre quête spirituelle et notre parcours initiatique.

Dans ce livre, comment ne pas se reconnaître à l’unisson du poète ? :
« Qu’il vente, qu’il pleuve, nous ne céderons pas un pouce,
Gardiens du temple, arbres de vie, toujours dressés,
Nous sommes offrandes de la fine fleur du sol
Et rappel de la haute promesse du ciel. ».

Plonger dans l’univers poétique et spirituel de François Cheng, c’est ressentir l’évidence de l’unité-totalité du Monde.