UNE HISTOIRE DE LA PEINTURE CONTEMPORAINE FRANCAISE
Contribution La Griffe Lorraine
Rubrique Art
Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲△△
Facilité de lecture ▲▲▲△△
Rapport avec le rite ▲▲△△△
Une histoire de la peinture contemporaine française…Cela me fait penser aux cartes météo à la télé, qui n’indiquent que le temps à venir sur le territoire français alors que le vent balaie l’Europe.
Mais ç’est déjà un premier pas.
Vous avez dit « française » ? Bien sûr il en manque des tas des peintres: (Rustin, Aricks, Pignon Ernest Pignon, Decaux, Yankel, Bloas …)
Mais dans un hors-série à grande diffusion, on ne demande pas un balayage complet de la peinture, même française.
Mais c’est déjà un deuxième pas.
Alors marchons avec quatre ogres de quatre générations différentes ( Rebeyrolle, Leroy, Pincemin, Traquandi ), balade prétexte à citer les petits poucets passés, ( génération 1900-1920, puis 1920-1930, 1930-1940 ) et actuels ( années 50 ,60, 70, 80, 90…) si tant est que « passé » ou « actuel » aient un sens en peinture .
Liste des petits poucets non exhaustive, bien sûr.
Il s’agit de réintégrer dans l’histoire de l’art français ceux qui, « sensibles à leur époque, restent intransigeants sur leur œuvre ».
Pour ce faire, le rédacteur, Olivier Cena, dans une très intéressante préface, situe les enjeux et passe par la distinction nécessaire entre art contemporain et art moderne, pour extraire et accorder à « la peinture rétinienne » la place qu’elle mérite ( en pleine lumière) .
« Une peinture qui se contemple, ni religieuse, ni philosophique, ni morale », donc qui prend son temps, nourrit et fait alors son travail. Regard déjà, interrogation, participation donc et enfin témoignage : celui d’hommes libres.
S’ensuivent quatre entretiens qui sont autant de connivences.
Pincemin avait placé son atelier entre sa chambre et sa cuisine, étant « bien obligé de passer devant la peinture pour prendre son petit déjeuner »
Et nous ? où plaçons nous notre atelier ?
Bonne lecture et … bon appétit !