L’ART ET L’ARGENT

Contribution La Griffe Lorraine

Rubrique Art

L’art et ses liens avec l’argent à travers l’histoire.

Recommandation de lecture ▲▲▲▲

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲▲

Facilité de lecture ▲▲▲▲▲

Rapport avec le rite △△△

La BNP Paribas a édité cet ouvrage à l’attention de ses clients, afin de les inciter à investir dans l’art avec le concours de ses conseillers spécialisés.

Après un retour dans le temps de l’origine des échanges commerciaux de l’humanité jusqu’au 17° siècle, sur une quinzaine de pages, nous revisitons l’évolution des outils et moyens financiers en lien avec les différents pays concernés.

De Babylone avec le code d’Hammourabi, le chèque d’argile, en passant par l’Asie Mineure avec la première apparition de la pièce de monnaie dont l’anneau du berger gypsé (lingot ovoïde qui prendra la forme ronde et plate jusqu’à nos jours).

Avec l’apparition de l’Islam, des banquiers pratiquent la monnaie scripturale, le billet à ordre et le « sakk » qui donna naissance au mot chèque.

Avec les cathédrales et les croisades le commerce reprend avec le développement des lettres de change et du prêt à intérêt qui sauve le présent et qu’importe le futur avec l’espoir de ne pas rembourser, comme au 21° siècle d’ailleurs !

Mais avec l’arrêt des croisades les capitaux vénitiens et le savoir-faire en matière de construction navale quittent Venise pour les Pays-Bas.

Par ailleurs Les capitaux juifs quittent également l’Espagne pour la Hollande.

L’occident recherche l’or, et avec la découverte de l’ouest, les 9/10° de la production d’or est fournie par l’Amérique.

La nécessité d’une administration bancaire apparait pour favoriser l’essor d’une économie nationale. L’Eglise est enfermée dans les anathèmes contre le commerce et l’argent, alors que la réforme protestante n’étant prisonnière d’aucun passé, le capitalisme protestant (calviniste) se développe.

Puis suite à la révolte des Pays-Bas au 17° siècle, ces derniers obtiennent des espagnols le droit de commercer aux Indes et leur marine représente les 3/4 du tonnage mondial, conquiert sa suprématie maritime, et Amsterdam devient la grande place financière d’Europe.

L’intérêt de ce livre est de montrer qu’à cette montée en puissance des Pays-Bas (15° - 17° siècle) correspond l’épanouissement d’une peinture hollandaise très riche, qui fait revivre par des visages, l’homme et son étonnante histoire.

28 magnifiques œuvres sont présentées et commentées, de Jérome Bosch à Van Roymers, en passant Hans Holbein, Jan van Hemessen, Pieter de Hooch et bien d’autres.

Le commentaire figure sur la page de gauche et l‘œuvre sur la page de droite, le tout sur papier glacé.

Ne manquez pas cette « exposition » magnifique de peintres hollandais.

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JEAN RUSTIN