LE SIGNE DES QUATRE
Contribution La Griffe Lorraine
Rubrique Polars
Intérêt général de l’ouvrage △△△△△
Facilité de lecture ▲△△△△
Rapport avec le rite △△△△△
Je suis un inconditionnel de Sherlock Holmes, comme d’Hercule Poirot… C’est toujours ça que la perfide Albion a pu apporter à l’humanité. Ça n’équilibre pas la tragique ulcération gastronomique qu’ils continuent d’infuser au travers de verrues culinaires sur Netflix® et autres aspirateurs à neurones, un crime contre l’humanité, contre l’élégance et le bon goût.
Lorsque je suis tombé par hasard sur cette BD qui faisait partie d’un lot, je me suis dit : « chouette ! Une nouvelle adaptation » et donc possiblement une nouvelle approche du fameux détective, susceptible comme tous les « super-héros » d’interprétation et d’évolution.
Je ne vous fais pas languir plus longtemps : c’est misérablement lamentable, fade, aucune originalité, pas un soupçon de créativité dans l’adaptation, aucune magie dans les dialogues et tout cela « illustré », car c’est le terme employé dans l’édition, par des dessins d’une platitude et d’une insignifiance remarquablement consternante, dégoulinant de traits grossiers et rustres. C’est comme le roman original, le texte en moins, et l’image … en trop.
C’est un exploit d’être aussi silencieux avec autant de dessins. Cela alimente le dossier démontrant que les Anglais sont aussi doués pour la BD que pour la gastronomie.
À réserver pour les collectionneurs compulsifs, les incurables du syndrome de Diogène concernant la star de Baker Street, les Sherlockianas (fan du détective) ou une armoire à caler, encore une !