REBUS
Contribution La Griffe Lorraine
Rubrique Bd / Polars
Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲△
Facilité de lecture ▲▲△△△
Rapport avec le rite △△△△△
Pas de fiche à proprement parler cette semaine mais un petit plaisir que j’aimerais partager. Titillé par les contrepèteries de certains pharmaciens proposant leurs rares doses en ces temps vaccinaux, je me suis relu quelques rebus choisis par Roland Topor (préface de Max Favalelli), quelques-uns parmi les 87 proposés. Ne pas surdoser… ça se mérite.
« Les rebus sont au dessin ce que les mots croisés sont à la littérature. » C’est-à- dire un sport. Oui, je le conçois, plutôt pratiqué par nos arrière grands-parents.
(mi-19ème) et mieux, en famille, chacun avec des oh ! mais oui ! et des ah ! bien sûr !, progressant pas à pas et heureux de rabouter ces dessins phoniques pour triompher enfin.
Car le rebus est retord… ç’est ce qui fait son charme.
Les dessins sont superbes, les rebus en eux-mêmes s’auto-solutionnent : ingéniosité et plaisir de l’œil sont alors réunis.
Les solutions sont en fin de bouquin, petit papier libre plié dans une enveloppe dont je soupçonne fortement l’éditeur de l’avoir volontairement mal collée….
Seulement voilà, on ne peut exprimer en fiche dans La Griffe, la gymnastique de ces petits dessins… ou de ces 87 petites histoires.
Alors, pour vous consoler, une petite charade à tiroirs ?
Mon premier est un caporal d’ordinaire de l’armée suisse.
Mon second tire au fusil comme une chèvre.
Mon troisième c’est ce que fait mon premier.
Mon tout est un abbé du 18ème siècle.