La planète des sages.

Contribution La Griffe Lorraine

Rubrique BD

Philosopher avec humour, ça aurait dû être bien !

Recommandation de lecture :             

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲  

Facilité de lecture ▲▲▲ 

Rapport avec le rite ▲ 

Quelle bonne idée que de faire un livre sur les grands philosophes en mêlant une planche de BD ludique et une page de texte présentant le personnage et l’œuvre !

Le concept est séduisant, le résultat est beaucoup moins exaltant.

Il est vrai que je ne suis pas un grand fan des dessins de Jul, mais j’avais décidé d’en faire abstraction. Le problème est que les planches de gags sont encore plus mal écrites que dessinées, à peine une ou deux esquisses de sourire sur tout le bouquin et encore je n’en ai pas vraiment le souvenir, peut-être pensai-je à autre chose à ces moments-là.

Quant à notre Charles Pépin national, il utilise son savoir pour faire des commentaires sur les planches de Jul, le néant s’ajoute au navrant !

Cela enlève quelques lignes précieuses à une toute petite page de texte perdu au milieu d’une grande feuille : la présentation de chaque philosophe. Texte court, trop, sans aucune structure. « Monsieur » le philosophe s’essaye à faire de l’humour sur des éléments qu’il n’explicite pas, donc l’intérêt du bouquin disparaît : pédagogie absente, humour minable, intérêt anecdotique.

Je vous renvoie au livre « Les imposteurs de la philo » qui brosse un portrait au vitriol de ces soi-disant penseurs que nous trimbalons sur nos espaces médiatiques, penseurs des quartiers… enfin des « quartiers » : Latin, Neuilly, Auteuil, Gros Caillou, etc.

Pourtant la seule chose qu’on lui demandait dans ce livre, c’était une sorte de fiche Wikipédia®, un peu ludique, mais il a préféré mettre en avant son « petit » ego.

Pépin porte bien son nom lorsqu’il s’agit d’un accident dramatique !

Pour ce qui est de la pertinence, il l’est bien moins qu’un vrai pépin, le bon vieux parapluie… il ne préserve pas des éléments de la pensée stérile, inexistante et insipide.

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