LES MYTHES FONDATEURS DE ROME

Les mythes fondateurs de Rome - Alexandra Dardenay COUV.jpg

Contribution La Griffe Lorraine

Rubrique Coups de coeur

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲△△

Facilité de lecture ▲▲▲▲△

Rapport avec le rite ▲△△△△

L’idée même de laïcité aurait parue incongrue à tout bon romain qui se respecte.
Rome mélangeait subtilement sa « religion », sa politique, ses arts et partant delà ses institutions et cultes divers.

C'est donc avec un malin plaisir d'iconoclaste que je me suis enfoncé jusqu’aux neurones dans ce bel ouvrage, comportant de nombreuses illustrations.
J'ai découvert un ouvrage qui déroule à partir de l'étude des mythes fondateurs de l'Urbs, les images d'une histoire qui deviendra l'axe majeur des vertus romaines.
Ces mythes apparaissent les garants de la puissance et de l'avenir de leur cité. Pour un romain, leur connaissance est impérative. Au travers de chacun d'eux il peut trouver la justification de ses actions. Ainsi il reste sous la protection des divinités, tant qu'il n'enfreint pas les usages établis quant à leur culte.

Tout ceci transparait dans la structure et l'organisation des institutions romaines. Que l'on parte en guerre, que l'on traite une affaire, tout se fait avec le consentement des divinités.
N'allons pas croire pour autant que les romains sont des obsédés des cultes et qu'ils passent leur vie en prière.
Tout au contraire, par leur mythologie, en bon pragmatiques, ils se concilient l'univers.

Étudier l'origine et la formation de ce corpus mythologique est nécessaire à la compréhension de la civilisation romaine. Pas seulement pour le « fun », mais pour découvrir que nous devons nous efforcer de porter un regard aiguisé sur l'histoire, et donc in-fine en tirer des enseignements sur le présent et le futur.

Et puis, diable, nous sommes tous bien plus des romains qui s'ignorent que des judéo-chrétiens.
Nos rites chrétiens sont chargés de rites antiques, dont ceux de Rome au premier chef. Notre code civil n'est qu'une adaptation du code romain, et quand nous voulons faire un beau monument, nous copions ceux de nos illustres conquérants.

Vous avez deviné, je pense, que j'étais un fana de Rome. Mais derrière mon intérêt à ces paysans devenus conquérants, se cache mon intérêt pour l'homme et ses mystères, ce qui, déjà du temps de Rémus et Romulus titillait les premiers occupants de la basse vallée du Tibre.

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