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Contribution La Griffe Languedoc-Roussillon

Rubrique Coups de coeur

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲△

Facilité de lecture ▲▲▲▲▲

Rapport avec le rite △△△△△

Comme dans tout essai philosophique, Adèle Van Reeth définit préalablement les caractéristiques d’une « Vie ordinaire ». Elle pose la question de savoir pourquoi la vie possible est-elle plus séduisante que la vie réelle… sachant que le possible nous donne la vie sans précisément l’ordinaire !

Mais prudence, car l’ordinaire n’est pas le banal, ni le quotidien facile à transformer. « L'ordinaire, c'est ce qui reste quand on a tout changé. Qui que je sois, où que je sois, quel que soit la personne avec qui je vis, je ne pourrai jamais me soustraire à la répétition des jours et des nuits, et cette dimension la plus ordinaire de mon existence m'est insupportable, au point que toute ma vie est organisée de manière à la fuir, soit en cherchant l'extraordinaire, soit, de manière plus sournoise, en la recouvrant du masque du quotidien. ». Autant, le quotidien relève d’un ordre établi d’objets et de répétitions pouvant apporter une forme de réconfort, autant l’ordinaire invite au mépris.

Au lecteur, à présent, de mesurer le qualificatif de sa vie car comme l’écrit Adèle Van Reeth : « Nos journées ne peuvent pas se composer exclusivement du récit que l’on fait aux autres ».

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