PLAIDOYER POUR LES ANIMAUX
Contribution La Griffe Parisienne
Rubrique Coups de coeur
Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲△
Facilité de lecture ▲▲▲▲▲
Rapport avec le rite ▲▲△△△
Quand, après avoir lu « Plaidoyer pour l’Altruisme », je découvre à la devanture de ma librairie « Plaidoyer pour les animaux », je me rue dessus et là, juste en quelques phrases, coup de poing en pleine poitrine. Tel le voile sur mes yeux lors de la cérémonie de Réception au 4ème degré, l’auteur lève le voile que je maintenais devant mes yeux et qui inconsciemment me torturait.
J’ai en effet depuis des années des chiens et des chats. Je suis émerveillé par la faune sauvage et les oiseaux. Et quand Matthieu Ricard m’apprend que « chaque année, 60 milliards d’animaux terrestres et 1 000 milliards d’animaux marins sont tués pour notre consommation », ces chiffres me bouleversent. Sans parler des 40% de notre nourriture qui partent à la poubelle et donc de ces centaines de millions d’animaux tués pour rien...
Cette incohérence éthique me frappe. Il faut étendre la bienveillance à tous les êtres vivants. Les études scientifiques montrent les capacités intellectuelles et émotionnelles des animaux. Les industriels de l’alimentation, en usinant le vivant et en les transformant en produits cherchent à couper toute transitivité entre les animaux vivants et le morceau de viande dans notre assiette car ils savent que nous risquerions de réagir et cela ferait baisser leurs ventes.
En tant que Franc-maçon, je cherche à être un peu différent, humaniste dans ma compassion, compassion qui se doit de considérer tous les êtres vivants. Même sans viande ni poisson, l’Agape fraternelle peut être belle et inspirante !
Grâce à ce livre, je suis devenu végétarien depuis plus de 5 ans sans aucun souci de plaisir ni de santé, car pour reprendre la simple et formidable citation du Prix Nobel de littérature George Bernard Shaw qui résume tout : « les animaux sont mes amis… et je ne mange pas mes amis ».