LE BOURREAU DE GAUDI
Contribution La Griffe Bretagne
Rubrique Coups de coeur
Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲△△
Facilité de lecture ▲▲▲△△
Rapport avec le rite ▲▲▲△△
Aro Sáinz de la Maza est un écrivain espagnol connu pour ses romans, ses livres d'histoire, ses contes populaires.
"Le Bourreau de Gaudí" est sa première incursion dans le genre thriller où l’on retrouve l'inspecteur Malart.
Ça démarre comme une série ésotérique américaine : un corps en flammes retrouvé pendu au balcon d'un des monuments les plus emblématiques de Barcelone, La Pedrera, d'Antonio Gaudi.
Mauvaise publicité pour la ville à quelques semaines de la consécration par le pape de la Sagrada Familia.
Les services policiers sont aux abois et réintègrent l'électron libre Milo Malart, révoqué par mesure disciplinaire.
Tandis qu'il enquête en binôme avec une jeune sous-inspectrice, qui semble tout droit sortie d'une série américaine à succès, les meurtres s'enchaînent selon un rituel immuable : toujours des membres de l'oligarchie barcelonaise, férocement mutilés au sein des édifices du célèbre architecte qui frit la gloire de la ville. Barcelone a vendu son âme au diable ; elle doit payer le prix de sa magnificence.
La chasse à l'homme est ouverte, mais qui cherche-t-on ? Un prédateur sadique assoiffé de vengeance ou la victime d'un système politique arrogant et corrompu, qui sacrifie les plus fragiles au faste tapageur de la ville et à sa manne touristique ? Pour répondre, il faut d'abord décrypter le symbolisme ésotérique des œuvres de Gaudi, aux formes proprement hallucinantes. Dans une intrigue magistralement tenue jusqu'à la dernière page, orchestrant pressions politiques, énigmes maçonniques, mœurs dissolues et presse à sensation de Barcelone sacrifiés sur l’autel de la modernité et du tourisme. La face obscure de “la ville des prodiges”
J’ai découvert cet auteur, Aro Sainz de la Maza, avec grand plaisir. J'ai beaucoup aimé ce roman qui est haletant et qui révèle un autre aspect de Barcelone.
Barcelone est l'un des héros du livre au même titre que l'inspecteur et la sous-inspectrice. On sent que l'auteur adore sa ville. Dommage qu'il n'y ait pas un plan de la ville pour mieux suivre les mouvements du tueur et des policiers.