DU COTE DE CHEZ MALAPARTE

Contribution La Griffe Lorraine

Rubrique Coups de coeur

Intérêt général de l’ouvrage ▲△△△△

Facilité de lecture ▲▲▲▲▲

Rapport avec le rite △△△△△

La qualité du papier de ce petit opuscule. Je n’ai jamais tourné des pages si douces au toucher, si délicates…Comme la caresse du soleil, sur les pierres chaudes de la terrasse à l’Est de cette ile de Capri où Curzio Malaparte fit construire, entre 1938 et 1943, une « casa come me ». Elle est située sur un promontoire rocheux, fondue dans le paysage, d’un enduit rouge sang, et plate comme la mer, avec ses escaliers si célèbres comme autant de degrés vers le ciel.

Incontestablement la plus mystérieuse construction au monde, la plus « vraie » avec, en terrasse, ce mur en courbe blanche, comme une virgule si bienvenue pour un écrivain.

Ah oui… Raymond Guerin y fut invité par Malaparte en mai 1950. Il y passa trois semaines qu’il relate ici.

Aucun intérêt !

C’est daté intellectualisme des années 50, péroraisons, fleurets mouchetés, on se jauge tout en s’enduisant de « cher ami », forfanterie déguisée, costume blanc en tissu léger, cravate (et gilet) sous le soleil de mai en méditerranée. On ne parle pas de couleurs… on évoque le prisme. Un conseil : achetez le bouquin, déchirez le contenu et ne gardez que la couverture.

Reconnaissons cependant, l’apport de quelques photos où l’on distingue les fenêtres, les escaliers de l’entrée et cette vue lointaine de la pointe de Massula.

Une maison-manifeste, la mer, les rochers : tout ce qui s’exprime sans le dire, loin des réflexions oiseuses qui séparent, alors que tout ici est symbiose.

Cette construction-idée « la casa come me », me poursuit partout, en pensée, comme un rêve, mais un rêve simple dans lequel il fait bon vivre et travailler.

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