Contribution La Griffe Lorraine

Rubrique Coups de coeur

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲△

Facilité de lecture ▲▲▲△△

Rapport avec le rite ▲▲△△△

Qui, dans le monde, n’a jamais entendu parler d’Albert Einstein et de ses théories scientifiques, approuvées comme critiquées ?

Physicien qui fut successivement allemand, puis apatride, suisse et enfin helvético-américain, son génie a fait l'unanimité, plaçant son nom au même rang que ceux de Descartes, Galilée ou Newton. D’abord et avant tout connu pour sa théorie de la relativité, il contribue au développement de la mécanique quantique et de la cosmologie, et reçoit le prix Nobel de physique de 1921 pour son explication de l'effet photoélectrique. Son travail est notamment connu pour l'équation E=mc2, qui établit une équivalence entre la matière et l'énergie d'un système.

Particulièrement marqué par la tragédie du nazisme, Einstein a entamé, après la seconde guerre mondiale, une réflexion qui l’a conduit à proposer une nouvelle vision du monde. Dans son ouvrage intitulé Comment je vois le monde, il présente sa vision de l’humanité et pose la question de la place de la science vis-à-vis de cette humanité.

S'exprimant en des termes clairs et à la portée de tous, comme nul autre n'aurait su le faire, il a su stimuler ma réflexion tant ses pensées sont criantes d'actualité, comme lorsqu’il indique l'impérieuse nécessité pour l'homme de science de rester libre et en dehors du champ médiatique. A méditer en cette période de Covid.

J’ai été plus particulièrement touché par certaines situations empreintes d’humanisme, de tolérance et d’une très grande sagesse : « La valeur d'un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir », « La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information », « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire », « Au centre de la difficulté se trouve l'opportunité », « Ceux qui ont le privilège de savoir ont le devoir d'agir » ou encore « Si vous voulez vivre une vie heureuse, attachez-la à un but, non pas à des personnes ou des choses ».

Témoignage essentiel sur les sociétés occidentales en transition constante et sur une pensée en construction perpétuelle, ce livre reste, à mes yeux, une référence.

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