LE TRÈS BAS

Contribution La Griffe Poitou-Sèvres

Rubrique Coups de coeur

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲▲

Facilité de lecture ▲▲▲▲▲

Rapport avec le rite ▲▲△△△

« L’enfant partit avec l’ange et le chien suivit derrière… cette phrase convient merveilleusement à François d’Assise… ce qu’on sait de quelqu’un empêche de le connaître » . Que dire de cette évidence qui doit rendre les hommes bien modestes !

« Et l’enfant grandit. Il grandit comme grandissent les enfants : comme un arbre, plongeant les racines de ses bras dans la terre maternelle… », comment dire plus justement une vérité qui doit viser la petitesse des choses de la vie !

« Il est maintenant à la hauteur de son père. Il passe derrière le comptoir, aide à la vente. »

Là encore, il s’agit de la transmission du père à son fils !

« On a vingt ans et des poussières. Les vingt ans c’est pour le corps, la poussière c’est pour l’âme. »    Quelle drôle d’idée d’associer les vingt ans pour le corps, et la poussière pour l’âme !

« François, le serviteur et l’ami du Très-Bas, vécut dans la douceur jusqu’à l’âge de près de vingt ans. » Que dire de ce constat qui sonne comme une vérité première !

« Les hommes ont peur des femmes. C’est une peur qui leur vient d’aussi loin que leur vie. » Classiquement, on dit des hommes qu’ils ont peur des femmes, peut-être parce qu’elles représentent la puissance !

« Un rouge-gorge parle : je suis une tache de vin sur la chemise du Christ, un éclat de son rire au retour du printemps. » Vision surréaliste !

« Dieu c’est ce que savent les enfants, pas les adultes… », que dire de cette phrase peu ou prou sibylline !

« En résumé, je trouve ce livre magnifique, en ce qu’il traduit l’évidence des petites choses de la vie, les petits riens qui font de nous que nous sommes encore en vie, et la banalité de notre quotidien ! »