LA CONSOLATION DE L’ANGE

Contribution La Griffe Hauts-de-France

Rubrique Coups de coeur

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲▲

Facilité de lecture ▲▲▲▲▲

Rapport avec le rite ▲▲△△△

Quel sens donner à la vie ? Quelles en sont les approches possibles ? Qu’en est-il du bien et du mal, de la vision optimiste ou pessimiste, de l’être ou du paraître ? Quelle est la place de l’amour ou de la spiritualité dans notre existence ? Y a-t-il une vie après la mort et faut-il croire en l’immortalité de l’âme ? Frédéric Lenoir nous propose de changer la vision que nous pouvons avoir sur nous-mêmes et sur le monde qui nous entoure, allant même au-delà de son caractère formel pour une ouverture vers la spiritualité de l’être.
C’est par le biais d’une rencontre entre un jeune homme qui vient de faire une tentative de suicide et qui trouve que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue, et une femme en fin de vie qui a vécu une expérience de mort imminente dans son enfance l’ayant mise en relation avec son ange, que Frédéric Lenoir essaie de nous inspirer une philosophie de vie et de nous donner une réponse sur l’orientation qu’il nous est possible de lui donner. La vie réussie n’est pas celle de la recherche du plaisir superficiel et limité source de déception et désillusion. Il faut rechercher le bonheur, état plus profond et plus global de l’être, plus durable dans le temps et qui répond à nos vrais besoins.
Si le mal est l’absence de bien, il est cependant indispensable pour pouvoir apprécier à sa juste valeur ce qu’est le bonheur. L’épreuve du mal nous fait grandir. Elle nous donne la possibilité de faire fructifier le bien et ainsi d’appréhender l’authenticité du bonheur qui est en nous et qui nous entoure. Ceci, si toutefois nous acceptons d’ouvrir notre regard dans cette direction et non pas de nous laisser enfermer dans une vision pessimiste.

Cette conversion du regard nous apprend à concevoir l’amour des autres et la beauté de notre monde, et non pas d’en retenir l’absurdité et le détestable. Nous pouvons même aller plus loin dans notre réflexion et comprendre que nous ne sommes qu’une expression formelle dans le cosmos, indispensable à son bon fonctionnement. Mais que, détachés par la mort de notre aspect corporel, nous y sommes toujours présents.

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