Contribution La Griffe Lorraine

Rubrique Coups de coeur

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲△△

Facilité de lecture ▲▲▲▲▲

Rapport avec le rite ▲△△△△

La Griffe qui se tient au fait de l’actualité littéraire et de ses salons, se devait de vous entretenir du dernier Modiano.

Je venais de terminer « Chevreuse » du même auteur et, dans l’enthousiasme, ai poursuivi par « La danseuse », le roman dont tout le monde parle alors que l’auteur a un mal de chien à s’exprimer (ça me fait mal à chaque fois).

Ai-je dépassé la dose prescrite ? Je le reconnais, j’ai lu trop vite (ce qui est un tort particulièrement ici). Le petit pas de « la danseuse » est-il un grand pas pour l’humanité ? Soyons francs, ça ne m’a pas convaincu et je me suis même ennuyé, ce qui est une qualité Modianesque. C’est court, imprimé gros, et largement aéré.

L’auteur a-t-il voulu, ainsi, par charité, raccourcir son propos en nous disant a contrario, que le monde s’active, se prend et se défait, qu’il faut y apporter sa part, s’y engager et non flotter, délétère, dans un monde d’entrechats ?

Oui, on pourrait s’interroger. Avoir du coffre, de l’entregent, est-ce nécessaire ? Être combatif et se tenir à l’avant-scène ?  Alors qu’en coulisse aussi, il se passe (un peu) quelque chose.

C’est peut-être la leçon que l’auteur nous donne à méditer : Soyons légers… Rien n’a autant d’importance que le survol et puisqu’il est question d’incandescence à la fin (pardon, les bouquins de Modiano n’ont pas de fin). Ne sommes-nous pas condamnés à être comme l’escarbille, sitôt enflammée de suite éteinte ?

Ah ! S’élever et ne jamais redescendre…

C’est tentant, merci, mais pas aujourd’hui, demain peut-être ?

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