LA JUSTICE COMME ÉQUITÉ

Contribution La Griffe Paris

Rubrique Hors-Normes

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲△

Facilité de lecture ▲▲△△△

Rapport avec le rite ▲▲△△△

Les contributeurs de la Griffe, ça ose tout, c’est même à cela que l’on les reconnait.

Il fallait oser s’attaquer à un monument de la philosophie contemporaine, un himalaya de la pensée universitaire américaine : John Rawls, professeur à Princeton, Oxford et Harvard qui a consacré sa vie jusqu’à sa mort en 2002 à une théorie de la justice et de l’équité en plus de mille pages !

Chez les universitaires américains, la concision de la pensée n’est pas la vertu première. À la question quelle est sa conception la justice, Rawls répond succinctement ! : « Quelle est la conception politique de la justice la plus acceptable pour spécifier les termes équitables de la coopération entre les citoyens considérés comme libres et égaux, raisonnables et rationnels et pleinement coopérants de la société pendant toute leur vie d’une génération à la suivante » 

Pour cela il faut un ordre qui réside dans l’unité de base naturelle de coopération sociale : la famille.

Quant à la société la seule base possible est un accord, un contrat passé entre les participants.

Les représentants de la société doivent être choisis (pas élus) sans aucune qualification sociale, de race, de groupe. Cette absence d’avantage particulier c’est que Rawls appelle le choix derrière le « voile d’ignorance ».

Alors, comment concilier dans une société démocratique, des positions différentes et les amener à coopérer ? Rawls y répond par le concept de « consensus par recoupement » où chaque groupe fait preuve d’esprit de coopération, y compris les tenants de doctrines englobantes : métaphysiques ou religieuses.

Quels principes de justice conviennent le mieux pour obtenir une coopération idéale entre les citoyens ?

Il s’agit de réduire les inégalités sociales non par une politique redistributive mais par une égalité des possibilités individuelles.

Quant aux perspectives de vie, elles sont définies par un indice de possession des biens primaires.

Quel est le meilleur système démocratique et constitutionnel pour répondre à cet objectif ?

Rawls en distingue cinq mais seule « la démocratie de propriétaires » c’est-à-dire un socialisme libéral où le pouvoir est réparti entre la direction et le personnel mais dans un cadre de marché libre et compétitif trouve grâce à ses yeux.

Pour Rawls notre franc- maçonnerie serait considérée comme une doctrine englobante donc incapable de mettre en œuvre justice et équité.

Pourtant je préfère de beaucoup notre vision au sabir philosophico politique de l’auteur.

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