APOSTILLE AU CRÉPUSCULE
Contribution La Griffe Lorraine
Rubrique Hors-Normes
Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲▲
Facilité de lecture ▲▲▲▲△
Rapport avec le rite ▲▲▲▲△
Après l’orage médiatique qu’a subi Michel Onfray lors de la publication de son ouvrage « Le crépuscule d’une idole », celui-ci ne pouvait laisser passer les non-sens, les dénis de réalité et les attaques personnelles. Il répond donc par cet ouvrage, tranchant, comme à son habitude.
Onfray défend point par point tout ce qui a été remis en question dans son ouvrage précédent, il confirme que ce n’est pas Freud qui parle de subconscient en premier mais bien J.M. Guyau, que la découverte de la « névrose » c’est Breuer et Janet, que le laspus fut théorisé par Meringer et Meyer bien avant Freud, que ce dernier se dit inventeur de la psychothérapie, pourtant Löwenfeld donnait des Leçons de psychothérapie générale bien avant lui, etc. Ce sont des faits et non des suppositions.
Onfray prouve également que tous les éléments présentant les échecs de Freud sont issus de la propre correspondance du médecin. Comment remettre en question cela ?
Peut-être en donnant accès à toute la correspondance et écrits de Freud ? Mais E. Roudinesco et les descendants freudiens s’y refusent absolument. C’est donc qu’il y a des choses à cacher ! Sinon pourquoi priver le monde du reste des écrits du grand « inventeur ».
Puisqu’il ne faut pas déboulonner la statue rouillée, l’intelligentsia médiatique, le lobby freudien et la papesse E. Roudinesco ont tout fait pour assassiner Onfray, non pas sur le registre de la réflexion, de la pensée, de l’interprétation, mais en le traitant de fasciste, d’antisémite et de toutes autres sortes d’insultes de cour d’école où le primate à cours d’argument en vient aux mains. Comment des magazines et journaux soi-disant humanistes et respectables peuvent-ils écrire des mensonges, des inepties, créer une cabale contre un homme au prétexte qu’ils ne sont pas d’accord ? Comment des gens soi-disant respectables peuvent-ils sordidement œuvrer dans l’ombre pour empêcher les subventions de l’Université Populaire de Caen ?
La pseudo universalité dogmatique que Freud veut imposer ne fonctionne pas, ses névroses ne sont pas les névroses des autres, alors la rhétorique s’invite au débat : Si j’accepte son diagnostic : il a raison. Si je le refuse, cela prouve que je suis souffrant, et donc qu’il a raison également.
Le R.E.A.A. permet à chacun de se construire, sans voile, sans rempart et surtout sans idole.
Les freudiens nous proposent le contraire.