LE FAISEUR D’OR NICOLAS FLAMEL

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Contribution La Griffe Lorraine

Rubrique Hors-Normes

Intérêt général de l’ouvrage △△△△△

Facilité de lecture ▲▲▲▲△

Rapport avec le rite ▲△△△△

Léo Larguier ou Léo largué ? La première édition remonte à 1969, mais les éditions Arlea, à la recherche d'un tirage ésotérique ont récidivé quarante et une année plus tard. Avec une belle couverture alléchante, et puis pensez donc : Nicolas Flamel, voilà un personnage qui va plaire. Un alchimiste des plus réputés.

            Notre Léo, est hélas aussi peu versé en alchimie qu'en histoire hermétique, et le voilà qui se plonge hardi dans le creuset magique. Larguier, sans rire, lui attribue cette qualité d'alchimiste, alors que Flamel se moquait comme de l'an 70 de faire de l'or. Il avait bien plus rentable avec sa profession de notaire juré et ses placements immobiliers.

            Qui plus est Flamel ne rédigea aucun traité alchimique, lesquels sont des pseudo épigraphes de Béroald de Verville qui vécut au XVIe siècle. Mais ça ne fait rien, quand on y croit, on y croit, et on raconte une belle histoire toute fantaisiste. Quelques passages valent le détour de l'absurde et de l'amalgame, avec la vision de Flamel dans laquelle Abraham le Juif lui apporte son Rituel de Haute magie, titre emprunté sans plus de façon à l'Abbé Constant, alias Eliphas Lévi ! On n’en est pas à une imposture près.

Tout y passe dans cette alchimie comique et tant prometteuse. La table d'émeraude, les égyptiens, les secrets à cent sous et autres, dans un joyeux mélange. Savez-vous enfin que les anges s'adressaient à Flamel ? Ça vous en bouche un coin, et moi donc... Et l'élixir de longue vie donné à une relation de passage, qui s'en trouve guérie ? C'est y pas beau ? Allez trêve de plaisanterie. Si vous tombez sur ce bouquin, tirez en la leçon que ce n'est pas parce qu'une chose est écrite qu'elle est vraie.

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