LE ZEN DANS L’ART CHEVALERESQUE DU TIR A L’ARC

Le Zen dans l'art chevaleresque du Tir à l'Arc - COUV.jpg

Contribution La Griffe Parisienne

Rubrique Hors-Normes

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲△

Facilité de lecture ▲▲▲▲△

Rapport avec le rite ▲▲▲△△

Si vous ne jurez que par Aristote, Empédocle, Héraclite, Pythagore ou Anaxagore, si un pas de côté vous a, par inadvertance, tout de même donné accès à Schopenhauer, Nietzsche ou Cioran , c’est bien !

Pour autant avons-nous ainsi accueilli, à travers ces célèbres penseurs, toutes les opinions et sommes-nous à même de pouvoir les déclarer justes parce qu’elles apparaissent telles à notre examen propre ?

 C’est pourquoi, aujourd’hui, la Griffe vous propose d’élargir, si ce n’est déjà fait, le cercle de nos références.

La Cible : Un petit ouvrage ( 125 pages) écrit par un professeur de philosophie allemand du nom d’Eugen HERRIGEL (1884-1955).

Un titre qui fleure bien le parfum oriental : Le ZEN dans l’Art Chevaleresque du TIR À L’ARC.

Un objet : Tenter de comprendre le ZEN en perçant l’Esprit du Tir à l’Arc. Vaste programme !

 Certes, à l’issue de cette lecture nous ne serons pas des experts en ces matières tant nous savons que la culture,  japonaise en l’occurrence, résulte des rapports étroits entretenus entre art, attitude mentale, mode de vie, vie morale, esthétique et intellectuelle. Néanmoins il m’apparait que la lecture de cet ouvrage est de nature induire quelques résonances profitables à notre réflexion spirituelle.

« Si l’on veut vraiment maitriser un art, les connaissances techniques ne suffisent pas. Il faut passer au-delà de la technique, de telle sorte que cet art devienne « un art sans artifice »… »( Daisetz T.SUZUKI)

Il y a là, semble-t-il, un propos qui nous parle ! Qui peut s’apparenter, il me semble, à une possible définition de l’initiation.

Ce « sans artifice » me renvoie quelques années en arrière, à une certaine « porte basse », à un  « ni nu, ni vêtu » propice au dépouillement.

 Herriguel nous livre donc quelques clés qui peuvent illustrer ce que nous appelons « lâcher prise » et « conversion du regard ». Il le formule ainsi : « {atteindre} …une sorte d’état… qui ne se colore pas précisément de la teinte du « Moi »ou bien encore  « {agir de telle sorte que}…l’âme abimée en soi se montre en la toute-puissance de son origine indicible »

 Les divers rituels sous incitent à une forme de méditation.

Le ZEN dans l’Art Chevaleresque du TIR À L’ARC propose une forme de transposition de notre V.I.T.R.I.O.L qu’il nous appartiendra ou pas de valider.

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