L’ÉSOTÉRISME DE DANTE

Contribution La Griffe Est-parisien

Rubrique les Incontournables

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲▲

Facilité de lecture ▲▲▲▲▲

Rapport avec le rite ▲▲▲▲△

Pour mémoire la divine comédie de Dante est un poème à quatre niveaux de sens :

-Littéral du récit poétique.
-Philosophique et théologique.
-Politique et social.
-Initiatique et métaphysique avec un caractère ésotérique.

L'association de la Fede Santa, dont Dante semble avoir été l'un de ses chefs, était un Tiers-Ordre de filiation templière. C’est dans la Vita Nova qu’est la meilleure preuve, Dante était Kadosch, ... « Frater Sacræ Kadosch, Imperialis Principatus, Frater Templarius ».

René Guenon nous conduit dans les similitudes avec La Franc Maçonnerie, la hiérarchie spirituelle, les 7 sphères planétaires et les 7 premiers cieux des 9, les épreuves initiatiques dans les cieux, séjour des parfaits.

Ensuite vient l’identification des figures symboliques telle que la croix dans le ciel de Mars, l’aigle dans Jupiter et l’échelle dans Saturne, autant de représentations symboliques dont le but réel de l’initiation est la conquête active des états suprahumains, qui font la différence entre les initiés et les mystiques.

Avec Benini sont citées les valeurs symboliques des nombres : 3 (division ternaire du poème) - 9 (nombre de Béatrice) - 7 (divisions du purgatoire) – 22 (lié a 7/22 expression de la circonférence au diamètre, un ensemble représentant le cercle)

Dans les cycles cosmiques Benini rappelle la chronologie du poème, son voyage à travers le monde, le calcul du temps écoulé entre deux rénovations du monde, etc.

L’auteur nous apporte dans cette courte étude une explication sur le côté ésotérique des poèmes, à commencer par la Divine Comédie.

Les correspondances avec le REAA sont pertinentes, à se demander si les pères fondateurs de nos rituels n’y ont t’ils pas puisé quelques inspirations.

Sur notre chemin de la connaissance, l’utilisation des allégories sont une des clefs de notre initiation, c’est ce que fait Dante, il s’inspire de nombreux courants, une structure Thomiste du récit, des emprunts à Saint Thomas, lui-même inspiré de l’Ethique d’Aristote.

Tout ceci démontre l’unité de doctrine contenue dans toutes les traditions.

Les intérêts de ce livre sont multiples et donnent quelques clefs pour l’interprétation ésotérique de la Divine Comédie. Un regret cependant, René Guénon ne fait aucune allusion symbolique à Béatrice qui est pourtant un personnage majeur de son œuvre.

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