Contribution La Griffe Paris

Rubrique les Incontournables

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲▲

Facilité de lecture ▲▲▲△△

Rapport avec le rite ▲▲▲▲△

Aurora Consurgens : le Lever de l’Aurore est une œuvre alchimique attribuée à St Thomas d’Aquin. Jung en a retrouvé les manuscrits et c’est sa collaboratrice Marie Louise Von Franz qui les a traduits assortis de commentaires que je trouve passionnants.

Lever de l’aurore ou l’éveil de la conscience comme le coq du cabinet de réflexion ou la grande lumière qui commence à paraître.

Ce livre décrit comment un contenu inconscient fait irruption à la conscience. C’est le produit d’une expérience intuitive, un produit de l’inconscient.

Le livre évoque la « sapieantia dei » assimilable au Logos, aux idées, aux images primordiales, avec une personnification féminine de l’inconscient collectif, qui rappelle la Sophia des gnostiques ou le monde des archétypes de Jung.

Esprit saint ou Logos qui se manifeste par un feu intérieur une exaltation que l’on trouve au XVIIIeme degré avec I.N.R.I. le feu principiel de l’Agape Pascale ou la tension intérieure provoquée par la Foi telle que définie au degré de Chevalier Rose Croix. De nos jours on parlerait d’énergie psychique.

Sagesse de dieu assimilé à une pierre qui rappelle la pierre cachée du V.I.T.R.I.O.L. pierre précieuse cachée mais bon marché c’est-à-dire partout selon Thomas d’Aquin qui renvoie à la formule maçonnique selon laquelle « La Vérité est à la portée de tout homme pourvu que rien ne s’oppose à son rayonnement ».

L’âme donne forme au corps (Thomas d’Aquin). Illimitée et éternelle, elle se manifeste dans un nombre infini d’individus. Unité et multiplicité.

Il donne sa définition de la connaissance : « Ce que l’homme reçoit de « l’intellectus agens » : le rayonnement d’une réalité cosmique. Ce concept coïncide avec la notion de Jung d’une luminosité (conscience crépusculaire) des contenus archétypaux de l’inconscient. Pour Jung le Moi est dans une position réceptive face à au courant de l’inconscient collectif et lorsque les deux sont en phase il y a « illumination ». Thomas parle de la sagesse de Dieu qui rencontre l’intellect agent de l’homme. Nous dirions que le génie parle ou qu’il se tait !

Pour Thomas il n’y a que deux formes de connaissance de la vérité : par la nature et par la grâce. Grâce qui peut être donnée par la voie spéculative ou par la voie affective : l’amour de dieu. Voie spéculative : recherche de la connaissance et voie de l’amour, deux voies qui mènent des Loges de perfection au Chapitre.

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