LA PAROLE PERDUE

Contribution La Griffe Lorraine

Rubrique les Incontournables

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲▲

Facilité de lecture ▲▲▲▲▲

Rapport avec le rite ▲▲▲▲▲

Après avoir abordé les notions de langage, d’oralité et de communication, les désavantages de l’écrit et les risques de l’image, l’auteure définit la Loge comme un espace d’oralité où la mémoire est active avec des rituels joués et vécus. Elle échappe aux critiques faites à la communication moderne, les paroles y sont mesurées avec l’Equerre, constructives grâce au Compas et utiles sur le Niveau.

L’ouvrage passe du Paradis perdu, commun à presque toutes les religions, à la Parole cachée. Il attire notre attention sur le caractère créateur des mots prononcés ou écrits, il donne une réalité à des êtres, des situations ou des statuts, ainsi en Franc-Maçonnerie on constitue Apprenti, Compagnon et Maître.

La Parole perdue correspond selon Sophie Pérenne à la recherche de son Être intérieur véritable, un retour à un état primordial qui est une métamorphose (passer au-delà des formes).

Le livre se termine par une ode au symbolisme qu’il assimile au langage des oiseaux pour reprendre la formule de Saint-François d’Assises.

L’ouvrage est très bien écrit, facile à lire malgré le caractère ardu et abstrait du sujet. J’en recommande sa lecture.

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