LA SYMBOLIQUE DE LA LOGE DE PERFECTION

La Symbolique de la loge de perfection Raoul Berteaux -COUV.jpg

Contribution La Griffe Parisienne

Rubrique les incontournables

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲△△

Facilité de lecture ▲▲△△△

Rapport avec le rite ▲▲▲▲▲

« Dis, mon frère, as-tu gouté* le « Berteaux » ? me demanda-t-il avec la mine gourmande des connaisseurs de grands crus.
Quelque peu béotien en matière de recherche de l’idée sous le symbole je n’osais faire part de mon incurie.
Le nom ne m’étais pas inconnu. Berteaux, Raoul de son prénom, belge mais sans histoire,  hors bien sur celle du R.E.A.A. ( il fut S.G.C  du Rite de la Juridiction belge) .

Pas n’importe qui, donc.
Le soir venu, je m’installais confortablement près de ma cheminée, allumais un cigare et décidais de déguster l’ouvrage indispensable ( mon mentor dixit) pour tout M.S en recherche de Vérité et de Parole perdue à savoir  « La Symbolique de la loge de perfection ».
Je me rendis vite compte que la dégustation promise allait nécessiter une bonne dose de pugnacité, une attirance certaine pour le challenge, à tout le moins une appétence avérée pour les mystères, non ceux liés au culte rendu à Eleusis, mais ceux de la compréhension.
Non pas que la symbolique des couleurs soit à négliger. Notre Rite, en sa déclinaison alchimique, lui fait œuvre belle, au noir, au blanc, au jaune et au rouge…

Mais, à choisir, mes papilles me portent plus vers Frédéric PORTAL (Des Couleurs Symboliques dans l’Antiquité, le Moyen Age et les Temps Modernes – Ed. de la Maisnie – Guy TREDANIEL), trouvant que le gout du « Berteaux nouveau » ( nouveau pour moi s’entend) était  un peu lourd.
Quant aux nombres, ils sont à nos rituels ce que les cailloux sont au Petit Poucet… aucune mauvaise grâce de notre part à en taire l’importance.
Toutefois, là encore, à trop vouloir démontrer notre auteur nous perd en chemin.
Reconnaissons objectivement que, pour autant, il ne manque ni de connaissances ni de bonne volonté pédagogique.
Cependant trop de démonstration nuit à l’explication. De ce fait, ce bouillon de culture ésotérique laisse en esprit ( comme l’on dit « en bouche » ) un relent amphigourique…
Breuvage un peu acre, légèrement aigu et épais, très (trop dense)… dirait le palais.
Alors, non, je n’ai pas vraiment gouté cet ouvrage.
Jugement certes partial mais assumé.
Je le laisse néanmoins vieillir dans ma cave à livre. 2003… Ç’est une bonne année ? Ça supporte le vieillissement ?
À déguster avec modération…

* Gouter est ici pris au sens de juger favorablement

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