L’envers du monde
Contribution La Griffe : Couronne Est
Rubrique Métaphysique
L’envers du monde : les ponts entre le Soufisme et le REAA
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Intérêt général ▲▲▲▲
Facilité de lecture ▲▲▲
Rapport avec le rite ▲▲▲
L’envers du monde : les ponts entre le Soufisme et le REAA
La pensée mystique islamique prend sa source dans le creuset des religions : Mazdéiste, Chiite et Mithra. Cette philosophie de la pensée est une sorte de gnose qui métamorphose le sujet.
Pour Henri Corbin la philosophie est, en même temps, une spiritualité conduisant à une vision mystique. De même, Sohrawardi estime qu’il n’y a pas de philosophie sans métaphysique de l’extase, et d’expérience mystique.
C’est finalement, une sorte d’herméneutique de la présence, une clef, où le langage du verbe, commun à l’âme, dévoile progressivement sa Vérité.
Cette naissance spirituelle libère l’âme « Anima Mundi », toute création devient alors vivante avec la rencontre de « L’imago Mundi », lieu où se produit un événement qui fait prendre conscience de l’Ange, intermédiaire entre le monde des ténèbres de celui de la lumière.
Ce monde de l’imagination est le lieu de la connexion entre la pensée et l’être qui se réalise.
Chaque page de cet ouvrage apporte une dose de réflexion personnelle, au travers duquel, on trouve immanquablement des rapprochements avec nos rituels : la gnose, l’herméneutique, le monde intermédiaire, celui de l’âme, etc. Tout ceci évoque en nous, nombre d’allégories et symboles de notre REAA.
La continuité entre le matériel et le spirituel nous rappelle les dangers du divorce cartésien, entre la science et la philosophie. Le franc maçon ne peut pas être un enfant de la révolution athée, refusant tout ce qui n’est pas démontrable.
Au fil des pages, j’y ai trouvé des passerelles entre « l’envers du monde » et notre approche : corps, âme, esprit.
Enfin j’ai apprécié la rigueur des analyses, le choix pertinent des extraits des différents ouvrages de Henri Corbin et Sohrawardi, à lire et à relire.