Pourquoi le monde n'existe-pas
Contribution La GriffeLorraine
Rubrique Métaphysique
La philosophie Allemande est en panne sèche !
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Superbe prodige allemand qui parle dix langues, plus jeune titulaire d’une chaire de philosophie outre-Rhin, bref « ein große Gehirn » (un gros cerveau) Comme d’habitude, les Allemands roulent avec un très gros moteur, mais cela ne signifie pas pour autant qu’ils savent conduire. Je n’ai pas compris ce que voulait signifier le « nouveau réalisme » de ce « génie » allemand. J’hésite entre nihilisme transcendantal et ontologie radicalement athée, … (non, c’est pour rire !) Entre déni du réel et retour au vielles traditions, tolérance pour tous mais pas pour celui qui pense différemment, bref c’est un fouillis absolu dans son bouquin ! Tout est vague, aucune précision, flou absolu. Pour lui le monde n’existe pas, mais le réel oui, mais non... mais si, mais pas ici, bref c’est un titre « accroche couillons ».
L’auteur se balade sur un fil conceptuel, en prétendant le contraire. Ce n’est jamais clair, l’ontologie est une notion très plastique pour lui, ça doit être comme la Currywurst, il suffit de mettre une sauce bien sucrée et infâme pour recouvrir l’objet du délit. Les mots sont simples, le propos obscur. Aucune ligne directrice, absence de cohérence, mon moteur est peut-être trop petit, ... Mais généralement on perçoit lorsque l’on passe à côté d’une idée, on recommence la phrase, le chapitre, là on sent que l’on passe à côté de …rien.
L’auteur se targue d’écrire « simplement » de la philosophie, c’est-à-dire dans une langue compréhensible. Donc c’est un farouche opposant à Kant, mais il ne suffit pas d’être contre pour être cohérent, mais il a bien compris que pour les médias, il suffit de s’opposer pour « être ».
Ce qui fait la valeur d’un philosophe, c’est sa capacité à transmettre ses idées, à se faire comprendre avec des mots très simples. Notre cher Markus revendique cela, il s’oppose encore une fois à la scolastique allemande, donc au monde du concept obscur et indigeste. Eh bien c’est raté ! Ce n’est pas parce qu’on remplace les pommes de terre par des patates et les saucisses par des chipolatas que tout cela devient digeste. Ah la magie de la cuisine germanique… Il ne suffit pas de tout mettre dans une casserole et de faire cuire en saupoudrant d’épices, de sucre, de miel… pour établir un corpus ingérable.
Les idées, ce ne sont pas les ingrédients, ce sont les saveurs !