DICTIONNAIRE DU QUESTIONNEMENT PHILOSOPHIQUE

Dictionnaire du questionnement philosophique  Les mots justes  Bernard CAUSSAIN et Claude SALICETTI COUV.jpg

Contribution La Griffe Côte d’Azur - Corse

Rubrique Méthaphysique

Intérêt général de l’ouvrage ▲▲▲▲△

Facilité de lecture ▲▲▲▲△

Rapport avec le rite ▲▲▲▲△

Si philosophie peut être traduit par « amour de la sagesse », comment pourrions-nous, nous écossais, ne pas vouloir devenir philosophe ?
Mais, si les pré-socratiques, les platoniciens, les stoïciens et les néo-platoniciens, tous ces philosophes antiques dont le devoir fut de vivre selon leurs préceptes et pas seulement d’en faire des doctrines, sont, sans conteste, une part importante de notre tradition, la place de la philosophie n’en n’est pas moins toujours pour nous l’objet de questionnement ou de suspicion, surtout à partir de l’époque où, avec Descartes, dont tout d’ailleurs n’est pas à rejeter, elle a privilégié la raison, excluant l’irrationnel et même l’idée d’un possible « autre », réduisant l’homme au binaire corps-âme (ou esprit) au détriment de notre ternaire corps-âme-esprit.

Par ailleurs, nous sommes souvent perplexes devant l’opposition entre le dieu de raison des philosophes et le Dieu vengeur et en même temps protecteur et porteur d’avenir des religions du Livre, de nos textes sacrés.

Notre position est donc souvent celle-ci : «la philosophie, oui, mais avec circonspection ».

 Pour autant, la philosophie est, pour nous écossais, un outil source de savoir et de sagesse ; le présent dictionnaire nous réconcilie avec elle car, s’il traite de ses concepts anciens et modernes, il intègre à chaque entrée une ouverture sur l’ontologie et/ou la métaphysique.

Ainsi, l’entrée « connaissance » est-elle constituée de deux parties :

a)      Philosophie de la connaissance

b)     Connaissance initiatique et gnostique

Il fait souvent référence à la kabbale, au soufisme, aux religions et à la F.M.
Il comporte des entrées que l’on ne trouve pas dans les autres dictionnaires de philosophie ; citons-en quelques-unes : connaissance, devoir, Dieu, éternité, dualisme, ésotérisme, renaissance, univers……..
Il cite des auteurs tels que Porphyre, Platon, Plotin, Lao Tseu, Héraclite, Marc Aurèle, Nicolas da Cusa, Henri corbin……
Les propos ontologiques ou métaphysiques y sont le plus souvent abordés sous forme interrogative, ouvrant ainsi le champ du questionnement (ne dit-on pas que l’important, en philosophie, est la question ?), de l’interprétation, outil de notre herméneutique.

 Enfin, ce dictionnaire, d’un abord aisé, peut, par exemple, nous aider à prendre conscience qu’entre le dieu des philosophes et le Dieu des religions, il existe un Grand Architecte de l’Univers à la gloire duquel nous travaillons et aussi que, contrairement à ce qu’une lecture erronée des écrits d’Heidegger pourrait laisser entendre, la métaphysique n’est pas morte.

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